Pauline Schmitt 
Revenu au bercail après deux années de prêt à Lens, Arnaud Kalimuendo n’est pas resté au PSG pour autant, transféré cet été à Rennes pour 25 millions d’euros. Ni plus ni moins que le sixième transfert de l’histoire du club de la capitale.
Si le PSG défraie régulièrement la chronique sur le marché des transferts, à la rubrique des finances, c’est davantage pour les sommes investies que pour le fruit de ses ventes, pas forcément juteuses. Cet été néanmoins, Paris peut se targuer d’avoir ficelé une belle transaction dans le sens des départs. En cédant Arnaud Kalimuendo au Stade Rennais contre un chèque de 25 millions d’euros, plus un pourcentage à la revente sur une future plus-value éventuelle.
L’enveloppe est belle, et exceptionnelle. Au cours de son histoire en effet, le PSG n’a récolté plus gros pécule qu’à cinq reprises. Une seule fois en-dehors de la fameuse ère QSI entamée en 2011: grâce à Ronaldinho, alors en partance pour le Barça, en 2003, contre un billet de 32 millions d’euros. Toutes époques confondues à Paris, la palme du transfert le plus rémunérateur pour le club est à mettre à l’actif de Gonçalo Guedes. Un mouvement conclu en faveur de Valence, à l’été 2018 et au sortir d’un prêt d’un an, pour 40 millions d’euros, plus 10 millions de bonus.
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Le Top 5 est complété par David Luiz, vendu à Chelsea pour 35 millions d’euros en 2016 ; Lucas Moura, cédé à Tottenham en 2018 pour 28 millions d’euros ; et Serge Aurier, envolé pour les Spurs lui aussi contre 27 millions d’euros. Arnaud Kalimuendo, dans la hiérarchie de ces transferts historiques, pèse donc autant que Giovani Lo Celso, sur qui le Betis a misé 25 millions en 2019. C’est un million de plus que Javier Pastore et Yuri Berchiche, vendus 24 millions à la Roma et à Bilbao respectivement en 2018.