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Al-Khelaïfi égratigne la Juve avant les retrouvailles

Al-Khelaïfi égratigne la Juve avant les retrouvailles

A la veille des grands débuts du PSG en Ligue des champions face à la Juventus, Nasser Al-Khelaïfi a eu l’occasion de redire tout le mal qu’il pense de la Superligue et des dissidents auxquels appartiennent les Turinois.

C’est dans le cadre d’une convention sur l’évolution du ballon rond, organisée par la Fédération portugaise de football, que Nasser Al-Khelaïfi a pu remettre le sujet de la Superligue sur le tapis, ce lundi, à la veille de l’entrée en lice du PSG en Ligue des champions, face à la Juve. « Vous l’appelez Superligue, moi je l’appelle « la pas super-ligue », a d’emblée lancé le dirigeant qatarien, également patron de l’ECA, l’association européennes des clubs. Pour moi, le nouveau format de la Ligue des champions (à compter de 2024) a déjà montré sa force (avec des droits TV à la hausse, ndlr). Le football a besoin de se développer mais en respectant les clubs, les petits, les moyens et les grands. Il faut aussi respecter les fans. L’amour des supporters pour leur équipe est plus fort que n’importe quel business. Le football, ce n’est pas juste deux ou trois clubs, si vous voyez ce que je veux dire… »

Dans le viseur du président du PSG bien sûr, la Juventus d’Andrea Agnelli, le Barça et le Real Madrid, derniers frondeurs toujours déterminés à faire plier l’UEFA, avec aujourd’hui encore deux procédures en cours pour « abus de position dominante » déposées auprès du tribunal de commerce de Madrid et de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), à Luxembourg.

Le Barça en prend pour son grade

Nasser Al-Khelaïfi garde surtout une dent envers le FC Barcelone, symbole selon lui des dérives inhérentes à un club mal géré. « Il y a des clubs qui ont une dette de 1,8 milliard d’euros, ce n’est pas sain, martèle-t-il. Certains sont restés présidents pendant de nombreuses années et sont partis en laissant des dettes à leurs successeurs. C’est le danger pour le football auquel je crois. On doit y faire attention et s’en inquiéter car ce danger peut détruire le foot. On a besoin des règles pour protéger les clubs. […] Nous (le PSG, ndlr), on a zéro dette. Bien sûr, nous avons perdu de l’argent durant le Covid mais nous n’avons rien à cacher. » Avec Agnelli à ses côtés mardi au Parc des Princes, les débats pourraient être animés sur et en-dehors du terrain.

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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