in

Le nouveau boss de l’OL se paie encore le PSG

Le nouveau boss de l’OL se paie encore le PSG

Depuis son entrée dans le capital de l’OL, John Textor a bien identifié sa cible: le PSG. L’intéressé en remet une couche ce lundi dans les pages de L’Equipe.

D’ici quelques semaines, John Textor, le nouveau propriétaire de l’OL fraîchement intronisé, détiendra pas moins de 90% des parts du club. Pour autant, l’intéressé l’avoue volontiers, sa fortune personnelle ne s’élève pas aux 3 milliards un temps annoncé par les Gones mêmes. « Non. J’ai suffisamment d’argent pour avoir payé mes investissements avec du cash, sans banque et sans partenaire. Voilà. Si les gens de Lyon ont besoin d’un oligarque ou d’un Etat qui a de l’argent grâce au pétrole, ce n’est pas moi », s’amuse d’emblée l’intéressé dans un entretien accordé à L’Equipe.

La première pique lancée à l’endroit du PSG – club que l’Américain de 56 ans a clairement identifié comme son nouveau rival – celui qui a du reste conforté Jean-Michel Aulas dans son rôle de président poursuit: « Pourquoi pas rivaliser avec Paris ? Si on amène les standards européens aux jeunes Américains, ils seront aussi bons. Paris est venu en Floride avec ce programme stupide de PSG Academy, en mettant des maillots à tout le monde. Les gens du PSG sont venus et ont créé ce programme, une licence, et ils m’ont dit qu’aucun enfant ne rentrerait au PSG. Et j’ai pensé: pourquoi ? Pourquoi dire ça, venir en Floride où il y a des latinos et déclarer que pas un de ces enfants ne sera dans l’équipe ? Pourquoi êtes-vous là ? Pour vendre des maillots ? Si je peux trouver onze joueurs dans le monde que vous ne pouvez pas trouver ou acheter, on peut vous battre. On ne les battra pas chaque année mais Lyon a déjà gagné contre le PSG. »

Et de claironner: « On peut gagner le championnat. Je crois que les règles vont changer. C’est un peu comme si le PSG était la seule équipe française, de l’extérieur, mais je sais que c’est faux. Pour être plus égalitaires, on doit trouver des joueurs qu’ils ne trouvent pas, augmenter nos revenus et payer plus. Les gens n’aiment pas voir toujours les mêmes champions. » La première étape de la révolution Textor ? « Revenir en C1, bien sûr, rétorque le businessman. Au club, ils sont confiants. Ils ont des plans avec les anciens et les jeunes. Il est très difficile pour moi de juger le niveau du Championnat. C’est une Ligue dure, j’ai regardé beaucoup de matches mais même si je détiens le club à 90%, je fais confiance, j’espère qu’ils ont raison dans leurs décisions. » Et de confesser qu’une huitième place finale, comme la saison passée, le rendrait « déprimé ». « Le club est bien géré et a de l’argent. Ce serait horrible de finir huitième », conclut-il.

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

Laisser un commentaire

Avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *