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Catastrophe en vue pour le PSG ?

Catastrophe en vue pour le PSG ?

Les récents propos tenus par Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, risquent d’être très mal perçus par le club de la capitale.

Après plus d’une décennie sous le contrôle de QSI, le PSG n’a toujours pas touché son rêve européen. Les années passent et la Ligue des champions continue de se refuser au club de la capitale. Pour autant, la réussite économique est au rendez-vous comme en atteste un chiffre d’affaires qui n’en finit plus de grossir. Pour ce faire, les dirigeants parisiens ne regardent pas à la dépense. Pour attirer leurs recrues, les Rouge et Bleu offrent en effet des salaires mirobolants, ce qui n’est d’ailleurs pas poser problème lorsqu’il s’agit de faire partir les joueurs devenus indésirables.

Mais la donne pourrait changer à l’avenir. C’est ce que laissent craindre pour le PSG les récentes déclarations d’Aleksander Ceferin. Le le président de l’UEFA a en effet expliqué que l’instance européenne réfléchissait à l’instauration d’un salary cap pour tous les clubs européens afin d’améliorer l’équilibre entre les équipes. « Je pense qu’à l’avenir, nous devrons réfléchir sérieusement au plafond salarial. En effet, si les budgets atteignent des sommets, l’équilibre de la concurrence devient problématique. Il ne s’agit pas des propriétaires, mais de la valeur de la compétition, car si cinq clubs gagnent toujours, cela n’a plus de sens. J’ai déjà parlé avec des représentants de la Commission européenne, nous essayons de faire avancer les choses, mais cela doit être un accord collectif entre chaque ligue et l’UEFA, car si nous le faisons et que les autres ligues ne le font pas, cela n’a pas de sens », a-t-il ainsi confié au podcast Men In Blazers.

« Je pense que c’est le plus important. Et étonnamment, tout le monde est d’accord. Les grands clubs, les petits clubs, les clubs publics, les milliardaires, les clubs privés, tout le monde est d’accord », a-t-il assuré, précisant: « Pour l’instant, nous avons la règle, la nouvelle règle après 2024, selon laquelle vous pouvez dépenser jusqu’à 70 % de vos revenus pour les salaires et les transferts. Mais ce n’est pas suffisant, car si vos recettes s’élèvent à 5 milliards, 70 %, c’est beaucoup. Le plafond salarial, c’est donc l’avenir. »

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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