Pauline Schmitt 
La procureure de la République de Versailles a confronté Kheira Hamraoui et Aminata Diallo alors que cette dernière est soupçonnée d’avoir jouée un rôle dans l’agression de sa coéquipière. Et ce avant de lever la garde a vue de la milieu de terrain parisienne.
Huit jours après l’agression dont a été victime Kheira Hamraoui au retour d’un dîner organisé par le PSG, les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire de Versailles peinent à avancer. La garde a vue d’Aminata Diallo, coéquipière de la milieu de terrain tricolore au PSG et en équipe de France et soupçonnée d’avoir joué un rôle dans cette agression, a d’ailleurs été levée.
« Il n’y a pas de charge suffisante en l’état pour requérir une mise en examen. L’enquête se poursuit », a confié à L’Equipe la procureure de la République de Versailles, Maryvonne Caillibotte. Pour faire avancer l’enquête, cette dernière avait pourtant organisé une confrontation entre les deux partenaires. Celle-ci a duré pas moins de deux heures et a été l’occasion pour Aminata Diallo de répéter son innocence.
Selon L’Equipe, Kheira Hamraoui a exprimé ses doutes sur sa coéquipière en raison de sa conduite « très lente » alors qu’elle ramenait sa partenaire. Mais Aminata Diallo aurait expliqué avoir roulé « doucement » en raison de l’étroitesse de la rue. Tandis que Sakina Karchaoui. venait d’être déposée devant son domicile à Chatou, le véhicule dans lequel se trouvaient Kheira Hamraoui et Aminata Diallo avait été arrêté par deux individus, ces derniers extrayant l’ancienne Barcelonaise pour la rouer de coups, l’un d’eux la frappant aux jambes avec une barre de fer, avant de prendre la fuite à l’arrivée d’automobilistes.
Lui aussi place en garde à vue, le détenu de la prison de Lyon-Corbas présenté comme une connaissance d’Aminata Diallo a par ailleurs nié être à l’origine des appels malveillants faits auprès des joueuses du PSG. Des appels dans lesquels Kheira Hamraoui était présentée comme toxique.