Pauline Schmitt 
Pierre Ménès est très en colère contre le traitement médiatique dont a fait l’objet Aminata Diallo après l’affaire de l’agression de Kheira Hamraoui.
Dans l’affaire de l’agression de Kheira Hamraoui, il y a une victime principale, la joueuse du PSG, frappée à la barre de fer le 4 novembre dernier. Et il y a ce qui ressemble à une victime collatérale avec Aminata Diallo, qui avait fait l’objet d’une garde à vue « infamante, scandaleuse et incohérente » (selon les mots de son avocat) avant d’être libérée faute d’éléments tangibles à son encontre.
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« Tu fais rarement 39 heures de garde à vue avant de sortir sans être inquiété, s’étonne ainsi Pierre Ménès, qui estime également qu’Aminata Diallo n’aurait pas dû être ciblée par la justice. De toute façon, il est évident que dans cette affaire, on s’oriente vers une affaire d’ordre privé dans laquelle Aminata Diallo n’est pas concernée. »
« Je suis scandalisé »
Or, le mal a été fait. L’agression d’Hamraoui a été rendue publique quand Diallo a été placée en garde à vue, ce qui a provoqué quelques raccourcis faisant de Diallo la coupable désignée. Et le traitement médiatique de cette affaire n’a pas aidé. « Au-delà des dégâts presque irréparables qu’on été commis contre cette joueuse, on va encore une fois s’étonner de la présomption d’innocence en France, s’agace Pierre Mènès dans la rubrique Face à Pierrot sur le site Pierrot Le Foot. Je suis scandalisé de la couverture du journal l’Équipe de cet état de fait qui a clairement désigné Aminata Diallo comme la coupable. Il y a eu un papier sur la personnalité d’Aminata Diallo où elle était présentée comme une fille à problèmes qui avait été viré de Lyon. Ce n’est pas bien. »
L’Equipe qui laisse ouvert les commentaires sur la garde à vue d’Aminata Diallo mais qui les verrouille lorsque l’affaire s’oriente autour d’Eric Abidal.
Une autre vision de la démocratie— Pierre Ménès (@PierreMenes)