Pauline Schmitt 
Le nouveau gardien de but du PSG va devoir, à 22 ans, supporter un statut renforcé, entre autres, par la victoire à l’Euro.
Il est grand, il est fort, il a tout l’avenir devant lui. Mais Gianluigi Donnarumma supportera-t-il l’énorme pression qui devrait peser sur lui au PSG alors qu’il vient de voir son statut prendre une nouvelle dimension ? La question n’est pas farfelue pour ce gardien de but de 22 ans, titulaire en Serie A pour la première fois il y a bientôt six ans (25 octobre 2015).
Depuis, il a pris de la bouteille au fil des saisons en s’imposant numéro un indiscutable au Milan. En 2021, tout s’est accéléré. Champion d’Europe avec l’Italie le 11 juillet, il a été transféré dans la foulée au PSG, peut-être pour devenir le numéro un, à la place de Keylor Navas. Ce qui pourrait générer une première dose de pression.
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Gagner la Ligue des champions, une compétition qu’il n’a jamais connue (22 matches de Ligue Europa), constituera un autre objectif prioritaire. C’est devenu une obsession à Paris à donner des cauchemars à Nasser Al-Khelaïfi et son staff, le directeur sportif Leonardo en tête.
Et pour rajouter un peu plus de poids sur ses épaules, l’autre Gianluigi, Buffon, icône du poste, le pousse à viser le Graal des récompenses individuelles. « Pour moi, il peut certainement devenir un jour Ballon d’Or. Compte tenu de ses qualités et ce qu’il a montré », a estimé son compatriote « Gigi », interrogé par Sky Italie. Il n’y a plus qu’à.