Pauline Schmitt 
Pour Eric Di Meco, les menaces de mort dont est victime Christophe Galtier depuis la divulgation d’un document l’accusant de racisme, pourraient avoir une conséquence dramatique et irréversible.
Depuis qu’un mail attribué à Julien Fournier (ex-directeur sportif de l’OGC Nice) a été diffusé mardi soir par Romain Molina avant d’être repris du côté de RMC, Christophe Galtier vit des heures pour le moins pénible. Accusé de racisme par son ancien collègue niçois, l’actuel entraîneur du Paris Saint-Germain a été la cible depuis trois jours, de très nombreuses menaces de mort reçues notamment sur son propre téléphone portable (son numéro ayant été diffusé sur les réseaux sociaux). Pour faire face à cette épreuve, et en attendant que la justice démêle le vrai du faux, Christophe Galtier peut également compter sur le soutien de ses proches et de ses amis. Au rang de ceux-là, Eric Di Meco a pris la parole avec inquiétude.
Sur l’antenne de RMC, le consultant et ancien coéquipier de Christophe Galtier à l’Olympique de Marseille, a eu des mots très forts, n’hésitant pas à comparer la situation et son possible développement, à de dramatiques évènements ayant marqué la France ces dernières années. « On jette un mec en pâture. Ce qui me touche le plus, c’est qu’il y a des gens qui l’ont menacé. On est dans le pays qui a connu Charlie Hebdo, Samuel Paty, le Bataclan. Les gens qui ont jeté mon ami en pâture, s’il lui arrive un malheur, ils en seront responsables. » Des mots très forts pour un Eric Di Meco visiblement meurtri pour son ancien partenaire en club.
« Ils auront des comptes à régler »
Pour autant, il sait que l’enquête en cours devra livrer son verdict et qu’alors, et seulement alors, la vérité sera connue. « La justice fera son œuvre et donnera la vérité. Je trouve que beaucoup de gens ont parlé sans mettre les bémols, le conditionnel ou la présomption d’innocence. Ils auront des comptes à régler. […] Peut-être que mon ami a fauté. S’il l’a fait, il répondra de ses actes. Par contre, ceux qui ont fait cette saloperie, s’il est disculpé je précise, il va falloir qu’ils répondent de leurs actes quand même. »