De retour à la compétition après
quinze jours sur le flanc, Gianluigi Donnarumma a été coupable sur
les deux buts encaissés par le PSG face à Arsenal.
Privé de son meilleur joueur depuis le début de saison, Ousmane
Dembélé, écarté du groupe parisien par Luis Enrique en raison d’une
discussion un peu trop enflammée au goût de l’entraîneur parisien,
le PSG pouvait se rassurer avec le retour de plusieurs cadres avant
d’affronter Arsenal, mardi, pour le compte de la deuxième journée
de la Ligue des champions. Vitinha, Nuno Mendes, Marco Asensio et
Gianluigi Donnarumma, tous absents face à Rennes, vendredi,
effectuaient en effet leur retour.
A l’instar des deux Portugais, le portier transalpin était
évidemment titulaire. Mais après trois matches sans jouer,
conséquence de la naissance de son fils et d’une blessure à la
cuisse, le portier parisien a précipité la perte des siens, mardi,
face aux Gunners. S’il a effectué quelques arrêts précieux, il a en
effet été fautif sur les deux buts encaissés par les champions de
France.
Gianluigi Donnarumma, une première période en enfer
Sur l’ouverture du score de Kai Havertz dès la 20e minute,
l’ancien Milanais s’est rendu coupable d’une mauvaise sortie sur un
centre de Leandro Trossard, le gardien parisien, long à intervenir,
se faisant devancer de la tête par l’attaquant allemand. Et quinze
minutes plus tard, Gianluigi Donnarumma, n’a pas été plus inspiré
sur un coup franc excentré. Surpris par la tentative directe de
Bukayo Saka, il est cette fois resté figé sur sa ligne tandis que
tous les Gunners coupaient au premier poteau.
Pour autant, Luis Enrique ne voulait pas accable son gardien à
l’issue de la rencontre. « Sincèrement, je ne viens pas
ici pour individualiser une défaite. Si c’est le cas, la défaite me
revient. L’adversaire était meilleur, dans la pression et les
duels. Gianluigi Donnarumma a été comme ses coéquipiers, à un
niveau standard minimum. Arsenal a mérité sa victoire »,
a-t-il simplement confié en conférence de presse.