Mis en examen jeudi pour viol suite aux accusations d’une jeune femme de 24 ans, Achraf Hakimi a contre-attaqué vendredi par la voix de son avocate pour dénoncer une « tentative de racket ».
Les accusations pleuvent dans l’affaire Hakimi. Tout a débuté dimanche dernier, lorsqu’une jeune femme s’est présentée au commissariat de Nogent-sur-Marne et a déclaré avoir été violée par le joueur du Paris Saint-Germain. Sans toutefois vouloir porter plainte, elle a, par ses propos, déclenché l’ouverture d’une enquête à l’encontre d’Achraf Hakimi. Le lendemain, l’avocate du Marocain a assuré que ce dernier se voulait « serein« . Trois jours plus tard, le footballeur a été mis en examen pour viol. Face à l’emballement médiatique, Maître Colin a de nouveau pris la parole ce vendredi, accusant la mystérieuse jeune femme de « tentative de racket« .
Pour l’avocate, son client serait en réalité victime de chantage. Dans un communiqué relayé par L’Équipe, elle a expliqué qu’Acharaf Hakimi a « fermement démenti les accusations portées contre lui« . Par ailleurs, elle a rappelé que la mesure de mise en examen qui a suivi l’audition initial du joueur du PSG « est un passage obligé pour toute personne qui fait l’objet d’une accusation de viol« . C’est aussi l’opportunité pour la défense de « prendre connaissance du dossier« .
Silence du côté de l’accusation
Puis Maître Colin a exposé ses remarques vis-à-vis de l’accusatrice. « Je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de porter plainte, a refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d’être confrontée à Achraf Hakimi, alors pourtant que l’accusation ne repose exclusivement que sur ses propos. » Contactée par le média sportif, l’avocate de la jeune femme, Maître Rachel-Flore Pardo, s’est refusée à tout commentaire en indiquant que « (sa) cliente a fait le choix de se confier à la justice et ne s’exprimera que devant elle« .