Hamraoui, les confessions d’une coéquipière

De retour en équipe de France après près de trois ans d’absence, Kheira Hamraoui, au cœur de la polémique depuis son agression, peut compter sur le soutien de Sakina Karchaoui, sa coéquipière au PSG et en équipe de France.

Kheira Hamraoui n’en finit plus de faire l’actualité. Et pas seulement en raison de la violente agression dont elle a été victime début novembre. Si le milieu de terrain est sous le feu des projecteurs, c’est désormais en raison de son grand retour chez les Bleus près de trois ans après sa dernière apparition. Ce retour n’en reste évidemment pas moins dominé par l’agression du mois de novembre et les (nombreuses) révélations autour de sa vie privée qui se sont enchaînées depuis. « Il faudra faire preuve de beaucoup d’humanité déjà, il ne faut pas oublier que Kheira est une victime dans l’histoire. On oublie un peu d’en parler ces derniers temps », avait d’ailleurs pris soin de rappeler Corinne Diacre au moment d’annoncer sa convocation pour le Tournoi de France.

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La sélectionneuse tricolore semble tout faire pour que ce retour soit un non événement. « Elle essaie de mettre tout le monde dans le même bateau, de ne pas mettre un mot plus haut que l’autre au sujet d’une joueuse. Ça a été comme si Kheira intégrait le groupe normalement », a ainsi confié Sakina Karchaoui dans des propos rapportés par L’Equipe.

Coéquipière de Kheira Hamraoui en équipe de France comme au PSG, la latérale gauche parisienne n’a d’ailleurs que du bien à dire de l’ancienne Parisienne. « C’est quelqu’un avec qui je m’entends bien. Sa vie privée, c’est sa vie privée, a-t-elle asséné. Je suis là pour jouer au foot, ce qu’il y a autour m’importe peu. Bien sûr, il faut savoir bien l’intégrer, elle a été en équipe de France bien avant nous, il ne faut pas non plus l’oublier. »

Alors que Kheira Hamraoui est ostracisée par certaines de ses coéquipières au PSG, Sakina Karchaoui en a également profité pour insister sur l’importance du collectif. « Je suis dans une optique où tu essaies d’aider les personnes qui sont au plus bas, c’est un rôle humain d’être comme ça. Il ne faut pas oublier qu’on est humains avant tout », a-t-elle en effet renchéri.