Hamraoui insultée et menacée par des coéquipières du PSG 

L’avocat de Kheira Hamraoui, violemment agressée au mois de novembre, a adressé une lettre au PSG pour se plaindre des agissements de certaines de ses coéquipières parisiennes.

Le choc entre le Bayern Munich et le PSG, mardi, a donné lieu à une séquence savoureuse sur la pelouse munichoise. Entrée en jeu peu avant la pause suite à la sortie sur blessure de Sara Dabritz, Aminata Diallo et Kheira Hamraoui ont en effet fait un une-deux. Un échange anodin qui prend néanmoins une résonnance toute particulière au vu des relations entre les deux joueuses depuis l’agression de Kheira Hamraoui, début novembre, et la garde à vue qui s’en est suivie pour Aminata Diallo suite aux soupçons portés sur elle par l’ancien Barcelonaise.

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Et trois mois après, les rapports entre les deux jeunes femmes sont toujours conflictuels. Aminata Diallo n’est d’ailleurs pas la seule à en vouloir à Kheira Hamraoui. Il en est de même de certaines autres joueuses proches de la native de Grenoble, à l’instar de Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, qui n’ont pas hésité à exprimer publiquement leur soutien pour leur coéquipière en lui dédiant un but inscrit avec l’équipe de France. Mais à en croire Me Saïd Harir, l’avocat de Kheira Hamraoui, cette hostilité confinerait au harcèlement. C’est ce qu’il a confié dans une lettre adressée à la direction des ressources humains du PSG et à son directeur des affaires juridiques.

Hamraoui provoquée, menacée, insultée et intimidée

L’avocat y dénonce un « certain nombre de faits qui altèrent gravement la santé psychologique de (s)a cliente dans le cadre de son exercice professionnel ». Surtout, il affirme qu’Aminata Diallo, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani ont « provoqué, menacé, insulté et intimidé » Kheira Hamraoui, qu’il décrit « victime d’agissements répétés constitutifs de harcèlement moral de la part de Mesdames Diallo, Diani et Katoto ».

« Ces comportements ont pour effet une dégradation des conditions de travail de ma cliente, portant atteinte à ses droits, à sa dignité, altérant sa santé mentale et compromettant son avenir professionnel », a-t-il ajouté, enjoignant le club à prendre des mesures afin de « faire cesser les troubles dont elle est victime afin de préserver sa santé mentale et physique ».

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