Pauline Schmitt 
L’affaire de l’agression de Kheira Hamraoui risque de laisser des traces au sein du vestiaire parisien.
Le PSG tente de tourner la page. Un mois après l’agression dont a été victime Kheira Hamraoui, la milieu de terrain parisienne a fait son retour à l’entraînement, mardi. Les hématomes se sont peu à peu estompés mais les conséquences de cette attaque à la barre de fer, commise alors qu’accompagnée d’Aminata Diallo et Sekani Kharchaoui, elle revenait d’un dîner organisé par le club, sont encore bien prégnantes. La faute aux soupçons portés sur plusieurs de ses coéquipières ou leur entourage.
Une semaine après les faits, Aminata Diallo en a fait les frais en se faisant réveiller au petit matin par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles. Allaient suivre 36 heures de garde à vue et une mise au piloris. La jeune milieu de terrain en a d’ailleurs elle aussi été quitte pour s’entraîner durant un mois à l’écart du groupe avant de retrouver les séances collectives, mardi.
Au préalable, une rencontre s’était tenue en présence d’Ullrich Ramé et d’une médiatrice entre les deux coéquipières afin de s’assurer qu’elles étaient prêtes à rejouer ensemble. Les deux femmes ont acquiescé et ont donc pu retrouver leurs partenaires. L’accueil n’a sans doute pas été très chaleureux pour Kheira Hamraoui. A.
Car outre Aminata Diallo, Hamraoui aurait soufflé le nom d’ « au moins deux coéquipières » qui pouvaient, à l’en croire, « être impliquées dans son agression ». Des dénonciations qui auraient provoqué la colère de Kadidiatou Diani, l’attaquante de voir le nom de son mari cité comme suspect potentiel. Le ressentiment à l’égard de l’ancienne Barcelonaise serait donc palpable et plusieurs joueuses auraient réclamé de changer d’emplacement dans le vestiaire afin de s’éloigner de Kheira Hamraoui.