Pauline Schmitt 
Au Paris Saint-Germain, les joueurs de complément n’ont pas le meilleur rôle et souffrent parfois du gouffre qui les séparent des stars.
Avec l’arrivée du Qatar en 2011, le Paris Saint-Germain est passé dans une autre dimension. Sur le plan financier, les vannes se sont brusquement ouvertes et ont permis depuis plus de dix ans de recruter des joueurs de renom. Grace à une stratégie marketing bien huilée, le club parisien empile les stars sans parfois se soucier de l’équilibre de l’équipe. Si la direction a promis à Kylian Mbappé que tout allait changer sur ce plan-là pour le convaincre de prolonger l »été dernier, un gouffre sépare encore deux catégories de joueurs : les stars et les autres.
Lire aussi :Neymar, le retour de Depardieu ?PSG, défaite contre Lille déjà acceptée
Ce constat, Grégory Schneider l’a fait une nouvelle fois vendredi soir sur le plateau de la chaîne L’Équipe. Le journaliste de Libération a donné son sentiment sur le traitement des joueurs dits de second plan. « La construction et la manière dont le Paris Saint-Germain est fait dépassent de très loin le cas (Christophe) Galtier. Du coup c’est très compliqué. On le voit depuis plusieurs années, les joueurs de second rang sont en quelque sorte désactivés, c’est à dire qu’ils sont démotivés. Alors ils sont payés des blindes, ça va très bien, mais ils ont l’impression d’être pris pour des larbins. »
« Un truc vicié structurellement »
Pour l’observateur, les difficultés rencontrées actuellement par Christophe Galtier ne sont pas nouvelles. « Sous (Thomas) Tuchel, c’était un peu ça…Toujours. Il hérite d’un truc qui est vicié structurellement. » Les problèmes demeurent donc les mêmes pour un Paris Saint-Germain qui va une fois encore devoir compter en priorité sur sa star Kylian Mbappé, pour tenter d’atteindre ses objectifs de la saison. À commencer par la Ligue des champions, dont le prochain épisode est fixé au 8 mars prochain contre le Bayer Munich. L’attaquant tricolore aura néanmoins besoin d’aide. Aux seconds couteaux de tenter d’apporter ce petit plus qui manque tant aux Parisiens.