Pauline Schmitt
Le PSG a battu Rennes ce vendredi
au Parc des Princes grâce à un très bon Bradley Barcola. Non sans
frayeur cependant.
Dans quatre jours, le PSG a rendez-vous avec Arsenal en
Ligue
des champions. D’ici là, le club de la capitale a tout
intérêt à hausser quelque peu son niveau de jeu. Après deux sorties
insipides contre Gérone en C1 (1-0) et Reims en L1 (1-1), les
Parisiens ont logiquement disposé d’un Stade Rennais trop timoré au
Parc des Princes, ce vendredi,
dans le cadre de la 6e journée de championnat
(3-1). Sans particulièrement briller.
Si ce n’est à Joao Neves, apparu à son aise encore une fois
dans l’entre-jeu, les hommes de Luis Enrique ont dû avant tout leur
salut dans cette partie à un excellent Bradley Barcola. Crédité de
l’ouverture du score juste avant la demi-heure de jeu
(29e), ce dernier s’est révélé décisif sur le but du
break signé Kang-in Lee (58e) – sa frappe ayant au
préalable sonné le cadre défendu par Mandanda – cela avant de
signer la réalisation du KO dans la foulée (68e), pour
son sixième but de la saison déjà en Ligue 1.
Une fin de partie non maitrisée
Rappelé sur le banc après ce troisième but parisien, comme
Marquinhos et Fabian Ruiz, l’ancien Lyonnais a ensuite cruellement
manqué à sa formation. Les Rennais en ont profité pour se relancer
sur un penalty transformé par Arnaud Kalimuendo après une main dans
la surface de Lucas Beraldo (73e). Avant de donner des
sueurs froides à leurs hôtes, dès lors totalement désorganisés.
Paris s’est fait peur ainsi sur une nouvelle main dans la
surface de Warren Zaïre Emery – non sanctionnée celle-ci – et sur
un but inscrit en force par Alidu Seidu, invalidé via la VAR pour
un contre de la main du malheureux Ghanéen. Un vrai soulagement
pour un PSG qui avait alors perdu la maitrise des débats. A
l’arrivée néanmoins, cette victoire 3-1 permet aux Parisiens de
conforter leur leadership devant les Marseillais et les
Monégasques, lesquels sont attendus ce week-end à Strasbourg et à
domicile face à Montpellier.