Interrogé au sortir du match
perdu face à Arsenal, mardi, Luis Enrique s’est fendu d’une réponse
pleine de mépris lorsqu’il fut question de ses choix
tactiques.
Alors qu’il passait son premier vrai test cette saison, le PSG
en a été quitte pour sa première défaite de la saison sur la
pelouse de l’Emirates Stadium. Plombés par deux approximations de
Gianluigi Donnarumma, les champions de France se sont en effet
inclinés 2-0, affichant d’évidentes lacunes malgré du mieux observé
en seconde période.
Le choix d’évoluer une nouvelle fois sans avant-centre de métier
s’est payé au prix fort par le club de la capitale mais lorsqu’il
fut question de ses choix tactiques, Luis Enrique s’est montré peu
loquace face au journaliste de Canal+, à l’issue de la
rencontre. Fidèle à ses mauvaises habitudes face à la presse,
l’entraîneur espagnol s’est même carrément moqué de son
interlocuteur.
La réponse pleine de mépris de Luis Enrique
« Si je peux vous expliquer mon idée tactique ? Non, je n’ai
aucune intention d’expliquer ma tactique car vous ne la
comprendriez pas. Il va falloir corriger beaucoup de choses,
l’équipe a besoin de corriger beaucoup de choses. Mais je n’ai pas
l’intention d’expliquer ça », a-t-il ainsi lancé d’un ton
cinglant. Et l’ancien milieu de terrain n’a pas été plus charitable
lorsqu’il fut question d’Ousmane Dembélé, écarté du groupe par le
technicien catalan après une chaude discussion, samedi, au
lendemain de la victoire décrochée face à Rennes.
« Ce qu’a changé l’absence de Dembélé ? Mhhh… (Il
hausse les épaules). Va-t-il réintégrer l’équipe ? Euh… (Il hausse
les épaules) », a-t-il ainsi soufflé, se montrant plus
disert au moment d’admettre les difficultés de son équipe.
« Le match, en termes d’intensité, a été très élevé, avec
un Arsenal très agressif notamment sur le plan du pressing, un
Arsenal dangereux, qui nous a été supérieur en première période sur
chaque duel. À partir de 2-0, le match change, ils ont été un peu
plus haut et nous un peu plus bas sur le terrain. On n’a pas été à
la hauteur, Arsenal a mérité sa victoire », a-t-il ainsi
convenu.