Pauline Schmitt 
Prêt à tenir un rôle de modèle pour les jeunes générations, Kylian Mbappé a dit « son amour de la France » et la nécessité d’être fier de son pays.
Si le retour de Karim Benzema continue logiquement d’écraser l’actualité de l’équipe de France, Kylian Mbappé n’en reste pas moins la principale tête d’affiche des Bleus. A tel point qu’à dix jours du coup d’envoi de l’Euro, où les champions du monde tenteront de faire le doublé trois ans après le sacre en Russie, l’attaquant du PSG s’affiche en une d’Esquire, en Grande-Bretagne, ou du Nouvel Obs, de ce côté de la Manche.
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L’occasion de se livrer sans détour en dépassant le cadre du terrain. L’attaquant vedette du PSG a notamment clamé son attachement à la France. « Je suis né en France, j’ai grandi en France, la France m’a tout donné. Et j’essaie de le lui rendre, chaque fois que je joue pour l’équipe nationale. Je pense que mon amour de la France n’est plus à prouver. Jouer pour la France, c’est au-dessus de tout, a-t-il ainsi affirmé au Nouvel Obs. J’ai toujours été éduqué avec cette forme de reconnaissance pour la France, parce que la France, elle fait des choses pour les gens, et à moi, à ma famille, elle a beaucoup donné. Donc il faut être fier de son pays. Les Américains sont fiers d’être américains. Pourquoi les Français ne sont-ils pas fiers d’être français ? »
On est dans un très bon pays
Et s’il n’est pas question pour lui de faire l’autruche, il ne veut pas non plus noircir le tableau. « Il ne faut pas voir la France plus noire qu’elle ne l’est ! Je pense bien sûr qu’il y a des problèmes dans le pays, mais je vous jure, moi qui ai la chance de beaucoup voyager, qu’on est dans un très bon pays », a-t-il poursuivi avant de se confier sur son rôle de modèle. C’est ainsi en toute connaissance de cause qu’il a publié une photo sur ses réseaux sociaux après s’être fait vacciner contre le Covid-19.
« Je connais le poids que j’ai, le poids de mes mots, le poids de mes actes. Si grâce à moi, d’autres jeunes se font vacciner, c’est avec plaisir. Si je peux aider, il faut le faire, ne pas être égoïste et nombriliste », a-t-il expliqué, ajoutant : « Je sais que j’ai des droits, et des devoirs aussi. Et ça fait partie de mes devoirs d’aider les autres. C’est aussi une volonté de ma part, parce que moi, on m’a aidé. C’est l’histoire de la vie: on te donne, et tu donnes en retour. »
Celui qui est considéré par beaucoup comme le meilleur joueur du monde n’est d’ailleurs pas peu fier de ce rôle de modèle. « Etre une icône dans son pays, c’est quelque chose de fort. Je disais que ça créait des droits, des devoirs, mais c’est une fierté aussi, parce que c’est synonyme d’une reconnaissance, celle de tout un pays. Pour quelqu’un qui aime son pays comme moi, c’est une fierté sans nom », a-t-il encore assuré, ne fermant pas la porte à une après-carrière dans la politique : « C’est prématuré… Franchement, c’est loin ! Il ne faut jamais dire non ! »
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