Pauline Schmitt 
Le nouveau règlement du fair-play financier ne devrait pas poser de problème au Paris Saint-Germain en cas de prolongation de Kylian Mbappé.
Par le passé, le Paris Saint-Germain a souvent été tracassé par le fair-play financier, surtout depuis qu’il s’est offert Neymar et Kylian Mbappé à prix d’or en 2017. Mais à l’avenir, ce ne devrait être qu’un problème secondaire. La réforme du règlement financier de l’UEFA vient clairement alléger les contraintes pour le PSG, notamment parce qu’une plus grande tolérance sera accordée aux clubs qui ne sont pas endettés. C’est le cas du club de la capitale, qui peut compter sur le Qatar pour renflouer ses caisses et assurer son train de vie.
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Il y a pourtant une nouvelle mesure mise en place, une sorte de « salary-cap ». « Le règlement limite les dépenses consacrées aux salaires, aux transferts et aux commissions des agents à 70 % des recettes du club », explique ainsi l’UEFA. Pour le PSG, cela pourrait poser problème. Pour un club qui afficherait des revenus de 500 millions d’euros par an, cela limiterait les dépenses en salaires et transferts à 375 millions d’euros.
Une masse salariale gigantesque, et alors ?
Le PSG actuel n’est pas dans les clous. Dans le rapport du cabinet Deloitte, les revenus du club étaient estimés à 556,2 M€ sur la saison 2020/2021, pour une masse salariale d’environ 502 M€. Cela fait déjà plus de 90% des recettes annuelles, et sans prendre en compte les montants déboursés pour les transferts. Et c’était donc la saison la passée, avant l’arrivée de Lionel Messi, Sergio Ramos ou encore Gianluigi Donnarumma. Avec un nouveau contrat pour Mbappé, le compteur serait explosé.
Pourtant, il y a deux raisons de ne pas s’inquiéter pour le PSG. D’une part, la règle des 70% n’entrera en vigueur qu’en 2025. Lors des saisons précédentes, ce sera 90% puis 80%, ce qui permettra au PSG et aux autres de s’adapter à cette contrainte. Et d’autre part, en cas de dépassement, le PSG ne risquera pas une exclusion de la Ligue des champions, comme dans la version initiale du fair-play financier, mais simplement de grosses amendes, qui ne vont pas lui faire peur.
En d’autres termes, le fair-play financier n’empêchera pas le PSG d’offrir une prime à la signature de 150 millions d’euros à Mbappé en cas de prolongation, et un salaire record, du moment que le Qatar a l’argent pour le faire. Et c’est évidemment le cas.
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