Pauline Schmitt 
A en croire la presse espagnole, le comportement de Kylian Mbappé passerait de plus en plus mal auprès de ses coéquipiers.
Interrogé au sujet de Kylian Mbappé, Leandro Paredes n’a pas été tendre avec son ancien coéquipier du PSG. « Ce n’est pas à moi de parler de lui. J’avais une relation avec ceux que vous connaissez, mais ceux avec qui je n’avais pas de relation, je ne peux pas vous en parler», a-t-il lancé. Des propos qui interviennent quelques jours seulement après la réaction de Neymar suite à une question d’un journaliste sur sa relation avec le champion du monde 1998. Le Brésilien avait en effet préféré s’en aller plutôt que répondre. De quoi forcément interpeller alors que l’ancien Barcelonais s’était déjà signalé en début de saison par des likes bien sentis après l’affaire du « penaltygate ».
Vu d’Espagne, cela ne fait aucun doute: Kylian Mbappé s’est mis le vestiaire parisien à dos. La faute à certaines attitudes sur le terrain, jugées trop individualistes, mais également à ses récents propos sur son rôle chez les Rouge et Bleus. Ajoutez-y les affaires extra-sportives qui ont émaillé son début de saison, entre la polémique autour du char à voile ou l’histoire de maraboutage dont il aurait été l’objet du fait de Paul Pogba, et l’attaquant parisien agacerait de plus en plus ses coéquipiers, qui considèrent qu’il n’est pas suffisamment concentré sur le PSG.
Un enfant capricieux
Sa relation avec les deux autres membres de la MNM, Neymar et Kylian Mbappé, serait tout particulièrement tendue mais d’autres coéquipiers seraient également lassés de son comportement. Certains ne verraient dans le crack de Bondy qu’« un enfant capricieux qui conditionne les décisions sportives du club » et ses passe-droits et autres privilèges passeraient de plus en plus mal.
Et les joueurs ne seraient pas les seuls à l’avoir mauvaise contre Kylian Mbappé. Il en serait même de Christophe Galtier et de ses dirigeants. La faute, cette fois, à ses récentes déclarations sur son positionnement et son manque de libertés au sein de l’attaque parisienne.