Pauline Schmitt 
Aligné à neuf reprises au coup d’envoi, le trio d’attaque du PSG affiche un bilan de 44% de victoires. Avec surtout les trois seules défaites de la saison pour le PSG.
« On va avoir la plus belle équipe de l’histoire, c’est un truc de malade », avait lâché cet été un joueur du Paris Saint-Germain, en apprenant que Lionel Messi allait rejoindre l’effectif cinq étoiles du club de la capitale. Immédiatement, le trio formé par l’Argentin avec Neymar et Kylian Mbappé a hérité de son petit surnom, la « MNM ». Mais, sur le terrain, l’attaque de rêve du PSG est loin d’afficher un rendement fabuleux.
Au gré des absences des uns et des autres, Messi, Neymar et Mbappé n’ont débuté conjointement que 9 rencontres cette saison. Le bilan du PSG ? 44% de victoires, soit une moyenne inférieure à ses standards. Ces succès ont été obtenus contre Lyon (2-1), in extremis, contre Manchester City (2-0) -un des matches références du PSG-, puis face à Nantes (3-1) à l’aller et à Saint-Etienne (1-3).
Le PSG est invaincu… quand la « MNM » n’est pas complète
La première sortie de la « MNM » s’étaient soldée par un match nul décevant à Bruges (1-1), et il y avait eu un score de parité pour le Clasico au Stade Vélodrome (0-0). Mais, sur ces neuf matches, il y a tout de même trois défaites: à Rennes (2-0), à Manchester City (2-1), et donc samedi soir à Nantes (3-1). Il s’agit des trois seules défaites du PSG cette saison, si l’on ne prend pas en compte le Trophée des champions contre Lille. Formulé autrement, le PSG est invaincu… quand il n’aligne pas la « MNM » au coup d’envoi.
Après la défaite à Nantes, Mauricio Pochettino avait pourtant défendu le rendement de son trio d’attaque. « En terme d’affinité, Neymar, Mbappé et Messi ont réalisé une bonne production, c’est dommage qu’on n’ait pas maîtrisé la vigilance défensive« , avait expliqué l’entraîneur du PSG. Et c’est aussi là le problème: avec trois joueurs qui défendent pas, ou peu, le PSG est moins solide, donc moins plus friable. Et même la « meilleure attaque de l’histoire » ne suffit pas toujours à faire pencher la balance du bon côté…