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"Est-ce qu’elle est morte  ? ", nouvelles révélations dans l’affaire Hamraoui-Diallo

Plusieurs écoutes ont permis aux enquêteurs de découvrir des traits de personnalité « pour le moins inquiétants » chez Aminata Diallo, soupçonnée d’avoir commandité l’agression de son ancienne coéquipière au PSG, Kheira Hamraoui.

Les nouvelles révélations du Journal du Dimanche sur l’affaire Kheira Hamraoui ne vont pas arranger la défense d’Aminata Diallo. Selon l’hebdomadaire, les enquêteurs auraient découvert des traits de personnalité « pour le moins inquiétants » de l’ex-joueuse du PSG qui, si elle a été remise en liberté sous contrôle judiciaire après cinq jours de détention provisoire, est toujours poursuivie pour « violences aggravées » et « association de malfaiteurs », et soupçonnée d’avoir commandité l’agression de son ancienne coéquipière, le 4 novembre 2021.

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Des écoutes ainsi que la sonorisation de l’appartement et de la voiture de Diallo ont permis aux membres de la PJ de Versailles d’intercepter une conversation datant de début mai, soit sept mois après les incidents, entre la native de Grenoble et l’une de ses partenaires au PSG. Une discussion au cours de laquelle l’accusée se moque des faits subis par Hamraoui. « Elle a dit victime d’agression, on s’en bat les couilles, qu’est-ce qu’on s’en fout », a-t-elle ainsi dit à son interlocutrice, selon les propos relayés par le JDD.

« Cassez bien sa gueule, elle l’a mérité »

Et Diallo d’ajouter: « Est-ce qu’elle est morte ? Ella a rien eu, elle n’est même pas restée un jour à l’hôpital. Ils l’ont loupée, cassez bien sa gueule, elle l’a mérité. » Au fil des investigations, d’autres éléments sont venus confirmer la personnalité « trouble », telle qu’elle est décrite par les enquêteurs, de l’ex-milieu de terrain. Notamment des échanges téléphoniques avec une autre femme à qui elle faisait croire qu’elle était un homme, prénommé « Bilel », en prenant une voix plus grave et avec laquelle elle « semblait avoir noué une relation amoureuse », selon RMC Sport.

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Toujours d’après le JDD, ce comportement étrange amènerait les policiers à penser que Diallo souffre « de toute évidence d’un dédoublement de personnalité », ce qui pourrait pousser la juge d’instruction à ordonner une expertise psychologique de la principale suspecte. Mais pour son avocat Me Mourad Battikh, interrogé cette semaine dans l’émission Touche pas à mon poste, « rien dans le dossier » ne permet de faire le lien entre sa cliente et l’agression de Hamraoui. « Pas même les écoutes », dit-il, dénonçant l’« acharnement médiatique » dont elle est victime.

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