Pauline Schmitt 
A sa manière, Samir Nasri a pointé du doigt le manque d’implication des attaquants parisiens dans le repli défensif.
Le PSG inquiète. S’il survole la Ligue 1 et est d’ores et déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le club de la capitale enchaîne les prestations au mieux poussives. Mercredi, en déplacement sur la pelouse de l’Etihad Stadium, les vice-champions de France ont été surclassés par les Citizens, ne parvenant pas à rivaliser avec les troupes de Pep Guardiola.
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Et pour la plupart des observateurs, si les Rouge et Bleu ont ainsi souffert, c’est en grande partie à cause de l’attitude de ses trois attaquants vedette, Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé, trop peu concernés par les tâches défensives. De quoi obliger les Parisiens à défendre le plus souvent à sept, ce qui est rédhibitoire face à des équipes du calibre de Manchester City. Présent sur le plateau du Canal Football Club, dimanche, Samir Nasri rejoignait l’avis général. « Dans cette équipe de Paris, je suis un Kényan à côté des attaquants », a-t-il ainsi lancé sur le ton de la boutade, l’ancien Citizen n’étant pas connu pour avoir avalé les kilomètres au cours de sa carrière.
Mais pour le Marseillais, le premier responsable de cette situation n’est autre que Mauricio Pochettino, pas suffisamment ferme avec ses joueurs. « Il faut un patron, il faut quelqu’un qui n’a pas peur de prendre ses responsabilités, quelqu’un comme Guardiola. Tu ne cours pas ? Peu importe comment tu t’appelles, tu vas sur le banc. À ce niveau-là, il faut courir », a-t-il expliqué après avoir validé, la semaine dernière, une arrivée de Zinedine Zidane sur le banc parisien.
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