Pauline Schmitt 
Le défenseur de l’OM est revenu sur l’accrochage avec le numéro 10 du PSG qui a émaillé le Classico du mois de septembre dernier.
Plus de dix ans après son dernier succès au Parc des Princes, l’Olympique de Marseille s’était imposé sur la pelouse du Paris Saint-Germain (1-0) le 13 septembre dernier, à l’occasion de la 3e journée de Ligue 1. Un sommet marqué notamment par l’embrouille – qui s’est muée en un feuilleton médiatique – entre Alvaro Gonzalez et Neymar.
« Pour moi, personnellement, cela a été très difficile. Des choses sont arrivées qui dépassent le sportif, et si la saison a été difficile pour tous les joueurs ici, elle l’a été encore un peu plus pour moi. On a gagné au Parc, et au lieu de parler de ce bon résultat, on a parlé de choses négatives », a ainsi confié le défenseur olympien dans les colonnes du journal L’Equipe.
« Ma famille a vécu des moments difficiles »
Accusé publiquement par le Brésilien d’avoir tenu des propos racistes, l’Espagnol avait reçu de nombreuses menaces, visant également sa famille, après la diffusion sur la toile de son numéro de téléphone. De ce déferlement de haine et de violence, l’ancien défenseur de Villarreal en porte encore les séquelles.
« Moi, je n’ai aucun problème avec les critiques, nous sommes connus, donc on parle de nous un jour en bien, un jour en mal, c’est la vie des joueurs de foot, des chanteurs, des gens célèbres. Mais là, ce n’était plus du football, a-t-il soutenu. Et ma famille a vécu des moments difficiles. C’était des attaques personnelles, mon numéro est sorti, celui de ma famille. Quand tu parles de racisme, d’homophobie, ce sont des choses graves. J’étais toujours stressé, regarde mon visage (il a une pelade sur le menton). Mais j’ai essayé de faire au mieux pour l’équipe, pour le club, de laisser ces problèmes de côté pour me concentrer. »