Pauline Schmitt 
La piteuse prestation du « Ney » lors de PSG-Lille n’augure rien de bon avant le quart de finale aller contre le Bayern.
Près de 2 mois après sa blessure à l’aine contre Caen, le 10 février en Coupe de France, Neymar a donc fait son retour dans le onze de départ du PSG samedi, lors du choc au sommet contre le Losc. C’est peu dire que le crack brésilien s’est raté. Il a inlassablement buté sur la défense des Dogues et, trop nerveux, a fini par écoper d’un 2e avertissement synonyme d’exclusion avant le temps additionnel du match.
« Le Neymar que tout le monde déteste »
Le numéro 10 parisien prend cher depuis cette défaite bien embêtante contre ces Lillois qui reprennent la tête de la Ligue 1. Il est « individualiste » et manque de respect à ses adversaires comme ses coéquipiers, comme l’a regretté Bixente Lizarazu dans Téléfoot. Mais le « Ney » est surtout à court de rythme, comme le rappelle Eric Rabesandratana sur France Bleu Paris.
« Les entraînements ne remplaceront jamais la compétition. C’est ce qu’il manque à Neymar. Il n’est pas prêt à faire 90 minutes de haut niveau. Hier, ça sautait aux yeux. En plus, il s’énervait avec la physionomie du match, il ratait des choses. On savait qu’il allait prendre ce second carton jaune avec ce comportement un peu immature qu’on lui connait à chaque fois qu’il n’est pas en forme. Il s’agace parce qu’il ne réussit pas ce qu’il entreprend, les dribbles, les passes, les tirs. Comme un enfant impatient, il ne supporte pas de ne pas être bon. On a vu le Neymar que tout le monde déteste », analyse ainsi l’ancien défenseur, comme le rapporte Canal-Supporters.
Pas mieux contre le Bayern ?
Le souci, pour Neymar, c’est qu’il ne sera pas plus en jambes face au Bayern Munich, mercredi prochain, pour le quart de finale aller de Ligue des champions tant attendu. « J’ai peur qu’on retrouve ce même état de forme chez Neymar… J’espère sincèrement me tromper parce qu’on doit faire un résultat là-bas. Mais je ne vois pas comment il va retrouver du rythme », lance ainsi « Rabé », qui est certain que l’état d’esprit, par contre, sera « meilleur ».