En pleine reprise individuelle, Neymar était attendu la semaine dernière au centre d’entraînement du PSG mais le Brésilien a obtenu un traitement de faveur. Le club parisien explique avoir donné des jours supplémentaires au joueur pour lui permettre de régler des problèmes avec la justice. Or le timing ne colle pas.
Opéré de la cheville droite le 10 mars dernier au Qatar, Neymar envisagerait de reprendre l’entrainement avec le reste de l’équipe désormais dirigée par Luis Enrique dès la mi-juillet. Il pourrait donc être opérationnel pour le début de la Ligue 1, le week-end du 11 août. Les joueurs parisiens en convalescence, n’ayant pas participé à la fenêtre internationale, ont fait leur rentrée la semaine dernière au Campus PSG, à Poissy.
Si Nordi Mukiele, Presnel Kimpembe et Nuno Mendes ont découvert le nouveau centre d’entraînement des Rouge et Bleu, mercredi 28 juin, afin de poursuivre leur réathlétisation, le « Ney » était également attendu mais n’a pas eu à rentrer dans la capitale française. Selon L’Equipe, le Brésilien de 31 ans a obtenu le droit de revenir le 10 juillet pour la reprise officielle de toute l’équipe, soit près de deux semaines plus tard.
L’étrange justification…
L’Equipe, probablement informé par le club parisien, précise que la direction a autorisé Neymar à rester au Brésil pour régler ses ennuis avec la justice. Le numéro 10 de la Seleçao a en effet été condamné financièrement par un tribunal brésilien après avoir ignoré l’ordre d’arrêter un projet de construction mené sans autorisation dans sa résidence de Mangaratiba, près de Rio de Janeiro. Un lac artificiel et une plage étaient en construction.
Or la décision de justice a été donnée le vendredi 23 juin et seul le montant de l’amende était attendu. C’est ce lundi 3 juillet que le montant a été donné (plus de 3 millions d’euros pour « violations environnementales dans la construction d’un lac artificiel »). Durant 2 semaines, Neymar, même s’il poursuit sa remise en forme avec un kiné et un préparateur physique, n’était probablement pas obligé de rester au Brésil.