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Peur sur l’OM

Peur sur l’OM

C’est ce mercredi soir que la Commission de discipline se penche sur le cas de l’OM et les incidents qui ont émaillé la réception du PSG le 24 octobre dernier.

Voilà trois semaines que le dossier a été placé en instruction, pour un verdict attendu ce mercredi soir. Le 24 octobre dernier au Vélodrome, l’OM a reçu le PSG dans une ambiance bouillante – un peu trop peut-être puisque divers incidents ont émaillé la partie: du jet d’objets sur la pelouse lors des corners parisiens à l’usage intensif de fumigènes en passant par l’apparition d’un streaker sur la pelouse pour annihiler – plus ou moins volontairement – une action menée par Lionel Messi.

Depuis le 22 septembre et des débordements observés à Angers, le club phocéen se trouve sous le coup d’une pénalité d’un point avec sursis – et accessoirement d’une interdiction de déplacement de ses supporters – un sursis qui pourrait tomber ce jour selon l’interprétation et la sévérité de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). La Ligue qui a déjà rappelé à l’ordre l’OM à maintes reprises cette saison.

Le huis clos, un moindre mal ?

Du côté de l’état-major olympien, l’on se veut confiant en précisant qu’une telle levée du sursis ne doit répondre qu’à une récidive des faits initialement sanctionnés: à savoir des violences consécutives à un envahissement de terrain, ce qui avait été constaté fin septembre au stade Raymond-Kopa. L’OM, qui ce mercredi à Paris sera représenté notamment par Laurent Colette, son directeur général adjoint en charge des opérations, insiste du reste sur un renforcement de son système de filets mobiles, et sur le recours généralisé prochainement à un système de cartes d’accès au stade pour identifier formellement les éventuels fauteurs de troubles.

Selon L’Equipe, la tendance – dite « fragile » – serait à une relative clémence et à une énième chance quant au point de pénalité qui menace le club marseillais. En revanche, le stade Vélodrome ne devrait pas échapper au huis clos. Reste à savoir en quelles proportions et pour quelles échéances…

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