Pauline Schmitt 
Il ne faut pas compter sur Mauricio Pochettino pour en savoir plus sur la composition et l’animation du PSG contre Leipzig, mercredi soir. Un entraîneur argentin qui défend son projet de jeu, pourtant toujours illisible.
Dix mois. Cela fait maintenant dix mois, jour pour jour, que Mauricio Pochettino est sur le banc du PSG. Mais l’entraîneur argentin en est encore à réclamer du temps pour mettre en place son projet de jeu, toujours aussi difficile à identifier. Certes, l’effectif parisien a quelque peu évolué depuis sa prise de fonctions, le 2 janvier dernier, mais il est surprenant qu’aucune réelle identité ne se dégage d’une formation qui compte dans ses rangs quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète, si ce n’est celle d’une équipe qui gagne très souvent mais subit régulièrement.
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Là est tout le paradoxe de l’entraîneur des Rouge et Bleu, que certaines rumeurs disent fragilisé alors que les résultats sont là depuis le début de saison. Incontestables. Une situation qui doit sans doute être difficile à vivre pour lui même s’il affirme, à la veille de Leipzig-PSG en Ligue des champions, ne pas être inquiet par les prestations pourtant poussives de ses joueurs. « On a un projet de jeu et des idées. On sait aussi comment les développer, se défend-il. On est en train de mettre ça en place. Construire une équipe est un processus qui se fait étape par étape. »
« On espère que ça viendra vite »
En ce début novembre, le Paris Saint-Germain serait toujours dans « une phase d’amélioration » et « doit prioriser d’abord certains secteurs de jeu », dixit Mauricio Pochettino en conférence de presse. Pour qu’il exploite son plein potentiel, il faudra donc attendre encore un peu. « On dépend aussi de plusieurs autres facteurs que l’on améliore. C’est difficile à évaluer, explique-t-il. Dans ces circonstances, on va continuer de s’améliorer. Le football veut des résultats rapides mais on améliore nos résultats ainsi que notre football sur le plan collectif et individuel. »
En l’absence de Lionel Messi, touché au genou et aux ischio-jambiers, quel visage auront les vice-champions de France mercredi soir à la Red Bull Arena ? Là aussi, le technicien francilien se plaît à brouiller les pistes. « Le système, c’est un point de départ. Ce qui compte, c’est l’animation et ça dépend de plein de choses, esquive-t-il. On peut commencer à trois défenseurs, à quatre, avec des latéraux hauts ou bas. Ça dépend du moment, de la hauteur à laquelle évolue le bloc. Ça demande aussi de la compréhension de jeu et on espère que ça viendra vite. » Il serait temps.
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