Pauline Schmitt 
Le niveau des entraîneurs passés à la tête du PSG depuis l’arrivée de QSI ne semble pas le problème…
Trois clubs espagnols (Real Madrid, Atletico Madrid, Villarreal), trois anglais (Manchester City, Liverpool et Chelsea), un allemand (Bayern Munich) et un portugais (Benfica): tel est le plateau des quarts de finale de la Ligue des champions. Pour la troisième fois en cinq ans, la France n’aura aucun représentant parmi les huit derniers qualifiés. Après le PSG, Lille a logiquement été éliminé dès les huitièmes de finale par Chelsea.
Tenants du titre, les Blues poursuivent donc leur épopée européenne et Thomas Tuchel n’a pas manqué de savourer cette qualification. L’occasion également pour l’entraîneur allemand de glisser un tacle au PSG, qui l’avait licencié l’hiver dernier malgré une finale de Ligue des champions quelques mois plus tôt. « Le foot est toujours la priorité pour Chelsea, on reste concentrés. Les circonstances sont un peu difficiles mais on reste concentrés, je suis très fier de mes joueurs, a confié le coach londonien au sujet de la manière dont le club réagit à la situation de Roman Abramovich. Pour Chelsea, la priorité c’est le sport, ce qu’on doit faire pour gagner les prochains matchs, aucune autre chose. »
Thomas Tuchel ne sera d’ailleurs pas le seul ancien entraîneur du PSG au rendez-vous des quarts de finale de la Ligue des champions. Carlo Ancelotti, bourreau du club de la capitale en huitièmes, en sera, de même qu’Unaï Emery, très critiqué après son passage sur le banc parisien – et sur celui d’Arsenal -, mais qui flambe avec Villarreal. Vainqueur d’une nouvelle Ligue Europa au printemps dernier, l’entraîneur espagnol a vu ses troupes donner une leçon à la Juventus Turin (0-3) lors du match retour des huitièmes de finale et ainsi décroché son billet pour les quarts.
Mauricio Pochettino, qui devrait prendre la porte à la fin de saison, peut être confiant pour la suite…
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