Le PSG sans pitié avec les petits…

Grand spécialiste de la Coupe de France, le PSG se laisse notamment très rarement surprendre par les formations de division inférieure.

C’est un PSG très amoindri qui se présentera sur la pelouse de la Rapine face à Vannes. Les joueurs sud-américains, au mieux tout juste rentrés de vacances, ne seront pas du voyage dans le Morbihan et le club de la capitale devra également faire sans les joueurs touchés par le Covid (Danilo, Bernat, Rico…) ou tout juste de retour de blessure (Draxler). Les leaders de la Ligue 1 n’en seront évidemment pas moins les grands favoris de cette confrontation face au club breton.

Et le PSG partira d’autant plus avec les faveurs des pronostics que le club de la capitale a l’habitude d’être intraitable avec les petites équipes. Tout particulièrement depuis l’arrivée de QSI. Depuis 2011, seules quatre équipes ont battu les Rouge et Bleu en Coupe de France, toutes pensionnaires de Ligue 1: Lyon (2012), Evian (2013), Montpellier (2014) et Rennes (2019). Mais Paris n’a pas attendu son rachat par les Qataris pour se montrer à son aise face aux pensionnaires des divisons inférieures.

22 victoires de rang face à une Ligue 2…

Le PSG a certes connu quelques sorties de route honteuses à l’image de son élimination face à Clermont, alors en CFA2, en quarts de finale de l’édition 1997. Une élimination d’autant plus coupable que les Rai et consorts menaient 4-1 au cours de la prolongation. En 2009, c’est face à Rodez, équipe de National, que le club francilien, dépassé, était parti à la faute.

Alors qu’il dispute sa 48e saison dans l’élite, le PSG n’a été éliminé qu’à huit reprises par une formation d’une division inférieure, dont six fois par une équipe de deuxième division. Le dernier pensionnaire de l’antichambre de l’élite à avoir fait tomber le recordman de sacres dans l’épreuve demeure Valenciennes, qui s’était offert le scalp des Parisiens lors de la saison 1989-90. Depuis, les Rouge et Bleu ont enchaîné 22 matches sans défaite face aux équipes de deuxième division. C’est dire la tâche qui attend les Vannetais.

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