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Qu’aurait fait l’OM avec les mêmes moyens que le PSG  ?

Qu’aurait fait l’OM avec les mêmes moyens que le PSG  ?

L’OM aurait-il fait mieux que son
rival parisien avec les crédits qatariens ?

Voilà 13 ans que le Qatar, via le fonds souverain Qatar
Investment Authority, a racheté le PSG pour en faire une machine de
guerre. Depuis lors, le club de la capitale jusqu’alors cantonné à
deux
titres de champion de France
a remporté 10 des 13
championnats disputés, et ajouté 23 trophées nationaux (sur un
total de 36) à son palmarès – Coupe de France, Coupe de la Ligue et
Trophées des champions compris.

Le retour sur investissement est incontestable, même si le PSG
passé de 100 millions d’euros à 4 milliards en termes de
valorisation n’a toujours pas décroché depuis lors le graal
européen prioritairement visé. Une inefficacité continentale qui
interpelle à Marseille, où l’on se plaît à rappeler que l’OM
demeure à ce jour le seul lauréat français de la C1.

Anigo persuadé que l’OM aurait fait mieux que le PSG

En ce jour de Classique au Vélodrome, José Anigo livre le fond
de sa pensée quant aux moyens considérables qui sont ceux de Paris.
« Si vous changez les moyens financiers et que vous les
donnez à Marseille, je suis à peu près certain que sur le nombre
d’années de présence des Qatariens à Paris, l’OM aurait peut-être
déjà gagné une Coupe d’Europe. Pour plein de raisons:
l’environnement y est propice, c’est la folie à l’intérieur d’un
stade qui est magique. Quand on est dans ce stade, ça peut faire
peur mais quand on a du caractère et de la personnalité, c’est un
rêve d’être dedans.
 »

Dans l’intervalle, depuis 2011, l’OM en Ligue
des champions
n’a pu faire mieux qu’un quart de finale
en 2012, s’invitant en revanche en finale de la Ligue Europa 2018
et en demie de l’édition 2024, tout en ralliant les demi-finales
également de la Conference League en 2022. Le PSG de son côté a
atteint la finale de la C1 en 2020, dans une édition tronquée par
le covid-19, et a encore joué les demies en 2021 et 2024.

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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