Pauline Schmitt 
Ses grands débuts avec le PSG ne cessent d’être différés. Arrivé blessé à Paris cet été, Sergio Ramos n’est toujours pas apte à jouer. Vu de Madrid, cela n’étonnerait guère…
Avant le bluffant recrutement de Lionel Messi, le PSG a frappé un grand coup sur le marché des transferts cet été, en mettant la main sur l’expérimenté défenseur du Real Madrid Sergio Ramos. Oui mais voilà, depuis qu’il a débarqué dans la capitale le 8 juillet dernier, l’Espagnol de 35 ans, dont le contrat court jusqu’en juin 2023, n’a pas joué un match. Convalescent, en phase de préparation et se ressentant de quelques douleurs au mollet, l’intéressé ne fait guère l’objet que de communiqués médicaux.
Alors y a-t-il anguille sous roche ? Frédéric Hermel, qui a ses entrées à la Maison blanche, ne l’exclut pas sur les ondes de RMC ce mercredi soir. « J’ai eu une discussion personnelle avec des gens du Real. Rien d’officiel mais ce qui se dit au sein du Real au sujet de la blessure au genou de Ramos – il a été opéré en février – c’est que son genou serait en bien plus mauvais état qu’on ne le pensait. Ce qui m’étonne, c’est qu’il a fait une visite médicale très poussée avec le PSG. Avec un joueur de cet âge, on peut imaginer que le PSG a bien étudié la question. D’autant que cette blessure l’a empêché de jouer quasiment toute l’année 2021 (seulement 7 matches disputés cette année, ndlr). »
Le cartilage du genou touché ?
Le Real, de fait, était-il conscient de la situation: « Le discours en interne et en privé au Real, c’est: « On ne l’a pas prolongé parce que le cartilage est touché ». Ça va au-delà du ménisque – ménisque qui n’a rien d’exceptionnel à cet âge, où on peut faire une petite opération pour nettoyer. Mais quand le cartilage est touché, ce n’est pas la même chose, poursuit le journaliste spécialiste du ballon rond espagnol. Le drame des footballeurs, c’est le phénomène de compensation. A partir du moment où un élément aussi important du genou est touché, il n’y a pas les mêmes appuis, pas la même confiance, on ne se tient pas pareil et ça provoque des blessures musculaires, à différents endroits, dont le mollet. »
Frédéric Hermel insiste, rappelant les circonstances de l’arrivée à Paris du vétéran ibère: « C’est ce que me disent des personnes très bien renseignées… Après c’est aussi une façon pour le Real de justifier le fait de ne pas avoir prolongé Ramos. Il voulait deux ans de plus et le même salaire ; le Real lui offrait un an de plus et une baisse de salaire. Finalement, Ramos a accepté mais le Real lui a répondu que l’offre n’était plus valable. Est-ce qu’il était connu alors que son problème de genou était plus grave que prévu ? Je ne sais pas… On est dans le cadre du secret médical. » Le doute néanmoins est permis au vu des trois premiers mois parisiens de l’ancien capitaine merengue.
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