Pauline Schmitt 
Alors que les enquêteurs épluchent les dossiers dans l’affaire Negreira impliquant le FC Barcelone, la fameuse « remontada » de 2017 face au PSG s’est invitée au menu.
L’actualité judiciaire bat son plein du côté du FC Barcelone. S’il caracole en tête du championnat espagnol, le club catalan est empêtré dans une affaire de corruption supposée envers l’ancien vice-président du Comité technique des arbitres, José Enriquez Negreira. Afin d’y voir plus clair, les enquêteurs étudient pour l’heure différentes pièces du dossier. Les différents rapports rédigés par le principal mis en cause sont notamment épluchés, et parmi ceux-là, celui concernant la célèbre « remontada » de 2017 est subitement remonté à la surface.
Dans ce fameux rapport évoqué mercredi par AS, qui relaye les informations de l’agence de presse espagnole EFE, José Enriquez Negreira et son fils, ont reconnu avoir constaté plusieurs erreurs d’arbitrage durant ce fameux huitième de finale retour de Ligue des champions. Il est d’abord question d’un geste illicite de Javier Mascherano sur Angel Di Maria à la 84e minute, qui aurait dû amener un penalty en faveur du PSG. Le rapport parle d’une « occasion de but évidente » pour Paris, et confirme que le point de penalty aurait dû être désigné par l’arbitre allemand Deniz Aytekin.
Histoire de penaltys
Puis le penalty du 5-1 offert à Luis Suarez à la 89e minute est mentionné. Le rapport juge que le Barcelonais « profite d’un léger contact sur la poitrine pour se laisser tomber« , affirmant dans la foulée qu’il n’y aurait jamais dû y avoir penalty. Le penalty accordé à Neymar à la 47e minute fait également l’objet d’une mention, le jugeant « rigoureux » et confirmant qu’il a profité au Barça. Puis il est question de deux actions qui auraient porté préjudice aux Blaugrana. Avec une chute de Neymar à la 33e minute dans la surface parisienne qui aurait dû être « discutée » pour un éventuel penalty (ce sur quoi AS précise que le rapport se contredit en indiquant que le Brésilien a plongé).
L’autre action qui aurait pu profiter au FC Barcelone selon Negreira et son fils, concerne une saisie parisienne sur Lionel Messi près de la surface, à la 58e minute. Si son contenu n’apporte rien concernant l’affaire de corruption qui occupe actuellement le Barça, ce rapport confirme en revanche que cette « remontada » et les décisions de Monsieur Aytekin restent encore à ce jour très discutables.