Pauline Schmitt 
Remonté après la défaite de Paris contre Lorient, Jérôme Rothen s’en est vertement pris à Marco Verratti notamment.
A l’instar des ultras parisiens, Jérôme Rothen, très attaché au PSG, a mal vécu le revers du week-end concédé au Parc des Princes face aux Merlus (1-3). Ce lundi soir sur les ondes de RMC, l’ancien joueur du PSG et de l’ASM notamment a exprimé sa colère face au désastre qu’est la fin de saison de l’équipe de Christophe Galtier. « Sur les sept derniers matches, il y a quatre défaites. On va m’expliquer que le PSG va être champion, que dans les têtes, ce n’est pas facile avec la déception en Ligue des champions, comme tous les ans. On en entend des choses qui tiennent les supporters. Mais ce club est mort ! »
« Le problème n’est pas de chercher un nouvel entraîneur, ajoute-t-il. J’espère que ce n’est pas ça l’essentiel quand même. Il faut changer l’état d’esprit global du club. Et déjà les joueurs. J’espère qu’ils vont retrouver une certaine identité, qui a complétement disparu au PSG. Ça se disloque d’année en année. Et à chaque fois, ont dit: « Oui, mais on a les meilleurs joueurs ». Des gens haut placés au club m’ont dit aujourd’hui: « Mais on ne comprend pas, pourtant l’équipe est belle. On a le meilleur arrière droit au monde, le meilleur arrière gauche au monde, on a presque le meilleur milieu de terrain au monde (Verratti, ndlr), on a trois stars Messi, Neymar, Mbappé ». Tu te rends compte, c’est ce qui ressort après une humiliation comme ça… »
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Au sujet de Marco Verratti, qui a fraîchement prolongé son bail avec les rouges et bleus jusqu’en 2026, Jérôme Rothen ne prend plus de pincettes. « Il n’a encore pas joué pendant trois semaines dernièrement parce qu’il est peut-être trop sorti… Là, il est un peu à la rue physiquement. Il perd un ballon, on ne dit rien. Ah non, c’est Marco Verratti, techniquement il est tellement fort qu’il a le droit de perdre un ballon ! Mais les vrais, les passionnés, s’en rendent comptent. On t’a donné ta chance, on t’a prolongé, maintenant, si tu as du respect pour le club comme tu le dis, tu t’en vas ! »
Un message qui vaut pour tous. « Si vous voulez faire quelque chose de bien dans le vestiaire, arrêtez de me parler de prolongations ou de quoi que ce soit, prenez vos « cojones » dans les mains, posez-les devant le stade et dites: « Au PSG, j’y ai passé tant d’années, maintenant c’est fini, parce que je ne donne pas assez et on n’est pas content de moi ». Là, tu vas reconstruire un collectif. Parce qu’il est bien là le problème. Il faut reconstruire un collectif avant de parler d’individualités. Là, franchement, ils sont en train de tous nous perdre. Les amoureux du PSG, les amoureux du football, on en a ras-le-bol ! »