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Le supporter giflé par Neymar contre-attaque

Le supporter giflé par Neymar contre-attaque

Victime présumée de l’armée numérique prétendument déployée pour le PSG, le supporter giflé par Neymar au soir de la finale de la Coupe de France entre Rennes et Paris a décidé de porter plainte contre le club de la capitale.

L’information a été confirmée ce mardi par l’avocat du plaignant auprès de l’Agence France Presse. « Cette plainte a été déposée à Paris notamment pour collecte de données à caractère personnel par moyen frauduleux ou déloyal, violation du secret professionnel, violences psychologiques en réunion sur une victime ainsi que pour harcèlement moral », précise Le Parisien.

Une nouvelle action en justice motivée par les dernières révélations en date de Mediapart, qui prête au PSG, via l’agence de communication Digital Big Brother (DBB), une stratégie numérique adoptée entre 2018 et 2020 pour mener sur les réseaux sociaux des campagnes hostiles à diverses cibles du club. Stratégie dont aurait été victime le dénommé Nelson, qui a vu son identité et son année de naissance divulgués sur Internet par le compte Paname Squad.

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« Consécutivement à la divulgation de son identité, il était interpellé dans la rue, la clientèle de son restaurant baissait, des personnes passaient devant son domicile et le menaçaient, peut-on lire dans la plainte du supporter brutalisé par Neymar ce fameux 27 avril 2019. Il ne fait aucun doute qu’une telle campagne était intentionnellement menée pour déstabiliser le plaignant et l’empêcher, notamment, de porter plainte. »

« Le harcèlement, je l’ai vécu. Entre les messages, les appels, les commentaires à tout-va… C’était quelque chose d’assez blessant, souffle Nelson ce mardi dans les pages de L’Equipe. Là, quand on me dit qu’une armée numérique a été mise en place, je comprends mieux. En fait, on m’a démoli, détruit, pour restaurer l’image de Neymar. […] Cela aurait pu aller beaucoup plus loin. Que cherchaient-ils ? Qu’un cas isolé vienne s’occuper de moi et qu’ils se dédouanent de tout ? » « Il faudrait que le parquet de Paris commence à considérer qu’il y a des victimes dans cette affaire et que le lynchage numérique, c’est une forme de violence », plaide son avocat, Me Philippe Ohayon.

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