Pauline Schmitt 
Sans surprise, le président de la Ligue espagnole a encore vivement critiqué la puissance financière des clubs-états comme le PSG.
Le président de la Ligue espagnole l’a mauvaise. Trois ans après avoir vu partir Cristiano Ronaldo, Javier Tebas a assisté au départ de Lionel Messi pour le PSG. La faute aux difficultés financières du FC Barcelone. Et s’il a longtemps été question de l’arrivée de Kylian Mbappé au Real Madrid, les vice-champions de France ont résisté aux assauts du club madrilène. Et ce malgré les 200 millions d’euros mis sur la table par les Merengue.
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Si Javier Tebas était dans le camp du PSG, au printemps, lorsque le Real Madrid et le FC Barcelone ont tenté de lancer la Super League, le dirigeant espagnol a vite repris ses bonnes habitudes en tirant à boulets rouges sur le club de la capitale. « Les clubs-états sont aussi dangereux pour l’écosystème du football que la Super League, a-t-il écrit sur son compte Twitter. Nous avons critiqué la Super League car elle détruit le football européen et nous sommes tout aussi critiques envers le PSG. Pertes Covid: plus de 300 millions d’euros ; Chiffre d’affaires des droits TV en France: -40% ; Et plus de 500 millions d’euros de salaires? Intenable. »
Outre Lionel Messi, le PSG a en effet attiré Sergio Ramos, Georginio Wijnaldum, Achraf Hakimi, Gianluigi Donnarumma et Nuno Mendes.