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Thierry Henry repris de volée

Thierry Henry repris de volée

Alors qu’il réclame une prise de parole des Niçois dans l’affaire Christophe Galtier, Thierry Henry en demande un peu trop, selon un observateur du dossier.

Quand connaîtra-t-on le fin moi de l’histoire dans l’affaire Christophe Galtier ? Pas tout de suite, malheureusement, et c’est ce que regrettait Thierry Henry dimanche soir lorsqu’il s’est exprimé sur le sujet sur Prime Video.

Le champion du monde 1998 avait notamment exprimé un regret, celui de ne pas avoir entendu la version de témoins directs que sont les joueurs de l’OGC Nice la saison passée. « Je sais qu’il y a une enquête, mais quand même, à Nice, il y a bien quelqu’un qui doit pouvoir parler et nous en dire plus que les trois lignes du communiqué, a-t-il confié. J’ai eu l’impression que les joueurs voulaient parler. Peuvent-ils parler? A Nice, quelqu’un doit venir nous expliquer ce qu’il s’est passé. »

« Thierry Henry, il est bien gentil… »

Pour autant, la situation est loin d’être aussi simple. C’est ce qu’a rappelé Guillaume Dufy lundi soir sur le plateau de la chaîne L’Equipe. « C’est un sujet très sensible, a expliqué le journaliste. La dernière affaire de discrimination dans le football avait touché le PSG. On a pointé du doigt les agissements de Marc Westerloppe (accusé de fichage ethnique au centre de formation, ndlr). Rien n’est sorti dans la presse. On a essayé de le joindre. Il a toujours refusé de parler. Et tous les interlocuteurs de cette affaire-là ont refusé de parler. »

Selon Guillaume Dufy, le consultant de Prime Video doit comprendre que c’est dans un tribunal et pas dans les médias qu’une affaire aussi grave doit se régler. « Alors Thierry Henry, il est bien gentil. Je comprends, il aurait envie que ça balance et que ça continue, que ça s’équilibre. Mais là, le sujet est tellement sensible que le parquet de Nice n’a pas attendu un mois pour ouvrir une enquête préliminaire, rappelle le journaliste. Trois jours après, c’était ouvert. Et deux heures après l’ouverture de l’enquête préliminaire, les flics débarquaient au siège de Nice pour des perquisitions. Donc j’ai l’impression que la justice veut aller très très vite sur ce sujet. »

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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