Le Conseil national de l’éthique n’exclut pas une enquête et potentiellement des sanctions pour les propos de Marco Verratti et Leonardo à l’encontre du corps arbitral, samedi à l’issue du match de L1 entre Nantes et Paris.
A ce stade, aucune procédure n’est encore lancée à l’égard de Marco Verratti et du directeur sportif du PSG, Leonardo, pour leurs critiques envers l’arbitrage de M. Lesage et ses assesseurs, samedi soir à la Beaujoire, au sortir de la défaite surprise des Parisiens à Nantes (3-1). Pour autant, le Conseil national de l’éthique de la FFF réfléchit à se saisir du dossier, selon RMC, qui ajoute que le CNE pourrait solliciter ces jours-ci la commission de discipline de la LFP.
Dans le viseur du conseil, les mots durs du milieu de terrain italien tandis qu’il s’exprimait à chaud et sous le coup de la frustration sur l’antenne de Canal+. « Comment c’est possible qu’on prenne dix cartons jaunes (six en réalité, dont quatre pour conduite anti-sportive, ndlr) et qu’on ne puisse même pas parler avec l’arbitre ? On ne peut rien faire. Parfois, l’arbitre dit qu’on peut parler avec lui, ce soir, on ne pouvait pas du tout. C’est le seul arbitre au monde qui fait les choses comme ça. Normalement, un penalty, c’est carton jaune et donc là, carton rouge. Comment c’est possible de ne pas mettre carton jaune ? Je pense que les arbitres doivent prendre leurs responsabilités parce que là, on s’est fait chier dessus par les arbitres ! »
Des mots excessifs
Dans la même veine, le dirigeant brésilien suscité s’est également interrogé sur l’impartialité du corps arbitral, regrettant cette même action du penalty qui aurait pu (dû) valoir un deuxième carton jaune au défenseur des Canaris Dennis Appiah. Des sous-entendus et un discours fleuri qui ne sont évidemment pas du goût du Conseil national de l’éthique, qui pourrait motiver des sanctions à l’encontre des deux protagonistes parisiens. Marco Verratti, pour ses mots excessifs, encourt jusqu’à deux matches de suspension.