Pauline Schmitt 
Si Zinédine Zidane se verrait bien prendre la suite de Didier Deschamps sur le banc de l’équipe de France, le flou entoure les réelles intentions de l’actuel sélectionneur des Bleus.
Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Le fameux adage pourrait nourrir la réflexion de Zinédine Zidane concernant son avenir. Car s’il semble acquis que le Ballon d’Or 1998 est l’une des grandes priorités du PSG pour les mois prochains, et ce en dépit des récentes dénégations des dirigeants parisiens, une nomination à la tête de l’équipe de France demeure incertaine. Elle est pour l’heure suspendue à la décision de Didier Deschamps.
Interrogé par l’AFP, Noël Le Graët a expliqué vouloir attendre la fin de la prochaine Coupe du monde pour réfléchir à la question du sélectionneur. « On ne peut pas dire que la décision lui appartiendra, mais pas loin. Je crois que la fidélité en Didier a payé », a-t-il confié avant d’évoquer la situation de Zinedine Zidane, qu’il appellera évidemment s’il est libre et si Didier Deschamps choisit d’arrêter : « Pour diriger l’équipe de France, il faut une sacrée envie. Si tu le fais par calcul, ce n’est pas forcément le bon système. On vient de se qualifier pour la Coupe du monde, donc ce n’est pas le moment de parler de succession. »
Si le plan initial de Zinedine Zidane, au moment de son départ du Real Madrid était de ne rien précipiter, autant pour se ressourcer après deux années éprouvantes à la tête des Merengue qu’en vue donc de la succession de Didier Deschamps, la donne pourrait avoir changé. Et ce d’autant que le projet parisien ne le laisserait clairement pas insensible. Ses bonnes relations avec les propriétaires qataris ne gâchent rien, de même que le contrat mirifique qui l’attendrait dans la capitale.
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