Violences au Championnat de France de Valorant : La DVM exclue
Des violences ont éclaté lors du championnat de France de Valorant, le mardi 8 avril, aux Arènes d’Évry-Courcouronnes (Essonne). Les affrontements entre les supporters des équipes DVM et Joblife ont conduit à l’annulation du match et à l’exclusion temporaire de DVM.
Les tensions sont montées en tribune, notamment à la suite d’un déplacement organisé par les fans de DVM, une équipe fondée par le streamer Medja. Bertrand Amar, responsable e-sport chez Webedia, a confirmé que L’un de leurs talents est impliqué directement et a pointé la responsabilité de DVM dans ces violences.
Des vidéos troublantes circulent
Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent des bagarres violentes. Le fondateur et président de Joblife, le streamer JL Tomy, a dénoncé des agressions contre ses joueurs : « Il y a des mecs qui ont attrapé Fake à plusieurs ». Son accusation vise clairement certains membres liés aux dirigeants de DVM.
L’ancien footballeur professionnel Harrison Manzala, identifié comme étant proche des dirigeants de DVM, a reconnu avoir cassé le téléphone d’un supporter : « J’ai été victime de provocations. J’ai malheureusement réagi impulsivement », a-t-il expliqué sur son compte X. Il présente ses excuses tout en condamnant fermement toute forme de violence.
Conséquences pour l’équipe
Les organisateurs du championnat ont décidé d’exclure temporairement l’équipe DVM jusqu’à début mai et envisagent même un dépôt de plainte. La situation soulève des questions sur la sécurité dans l’e-sport et la responsabilité des clubs envers leurs supporters.
La disqualification laisse planer une ombre sur l’avenir compétitif d’une équipe qui avait fait parler d’elle dans cet univers en pleine croissance. Que va-t-il se passer ensuite pour les équipes concernées ?

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