Mort de Maradona : l’entourage sous le feu des accusations
Le tribunal de San Isidro continue d’examiner les circonstances entourant la mort de Diego Maradona, survenue le 25 novembre 2020. Les témoignages s’accumulent, mettant en lumière une possible négligence de son entourage, notamment du corps médical. Dernière à témoigner, Veronica Ojeda, l’ex-femme du footballeur légendaire, n’hésite pas à pointer du doigt ceux qui étaient proches de lui jusqu’à ses derniers instants.
« Diego vivait comme séquestré » et « avait peur de tout », confie-t-elle lors de son audition. Elle raconte que chaque fois qu’elle partait, il lui demandait : « Emmène-moi ». Ce climat d’angoisse semble avoir été amplifié par la présence d’anciens assistants tels que Maximiliano Pomargo et Vanessa Morla, ainsi qu’un ex-garde du corps nommé Julio Coria, déjà soupçonné pour faux témoignage.
Un cadre insalubre
Veronica Ojeda dépeint un tableau peu reluisant du dernier domicile de Maradona à Tigre. Accueilli là par le neurochirurgien Leopoldo Luque et la psychiatre Augustina Cosachov, Diego était censé bénéficier d’un suivi médical adapté. Cependant, selon Ojeda, « là où était Diego, il y avait une odeur de pipi et de caca ». Deux jours avant sa mort, elle se rappelle leur dernière rencontre : « J’ai dit à Diego de prendre une douche, de se raser parce que ce n’était pas bien pour lui d’être comme ça. Diego sentait mauvais, il n’était pas en bon état… «
Actuellement, sept membres du personnel médical et des proches sont jugés pour « homicide avec dol éventuel », une accusation grave qui pourrait leur valoir jusqu’à 25 ans derrière les barreaux.
Face aux révélations troublantes autour des conditions dans lesquelles vivait Maradona avant sa mort tragique, la question reste entière : comment a-t-on pu laisser un tel traitement se produire pour un joueur iconique ?

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