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Stade de France, la porte ouverte au Qatar

Stade de France, la porte ouverte au Qatar

La concession actuelle expirant en 2025, le Stade de France se retrouve sur le marché de la vente ou de la concession. Le Qatar notamment est candidat.

Les deux mastodontes du BTP que sont Bouygues et Vinci ont hérité en 1995 de l’exploitation du Stade de France pour 30 ans. Un bail initial qui arrive à expiration en 2025 ; aussi un appel d’offres a-t-il été lancé le 7 mars dernier par l’Etat français pour trouver un successeur à ce consortium. Pour une vente ou une nouvelle concession – aucune piste n’étant manifestement à écarter.

Face au Sénat mardi, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a confirmé que le futur propriétaire ou exploitant du Stade de France n’avait pas nécessairement à battre sous pavillon tricolore. « S’il devait y en avoir un qui réponde aux conditions protectrices, qui dans le cadre d’une cession seraient de toute façon fixées par la loi, ou si cet investisseur étranger devait participer à un groupement d’opérateurs, il n’y a pas de raison de l’écarter a priori et par principe », a-t-elle répondu sur la question précise d’un éventuel investisseur étranger.

Des travaux à prévoir

Derrière cette interrogation se cache bien sûr l’intérêt d’ores et déjà affirmé du Qatar, propriétaire du PSG désireux de trouver un nouvel écrin à son équipe alors que l’entente se révèle impossible pour l’heure avec la mairie de Paris quant au rachat voulu du Parc des Princes. La représentante du gouvernement l’assure: « le meilleur projet de long terme » sera choisi, cela tout en préservant « la vocation sportive du stade » et « les intérêts économiques et financiers de l’Etat ».

Locataires réguliers de l’enceinte dionysienne, les fédérations françaises de football et de rugby sont « libres de candidater, libres de s’associer à un candidat, libres de négocier les conditions d’utilisation du stade », claironne Amélie Oudéa-Castéra. L’appel d’offres fraîchement ouvert le restera jusqu’au 27 avril prochain, midi. Le futur élu devra « réaliser un socle minimum de travaux », selon le cahier des charges obtenu par l’Agence France Presse. Des chantiers concernant « la billetterie, le contrôle d’accès aux portes, les portillons d’accès, les grilles d’enceinte, les informations du public au niveau des portes, la redondance informatique et le stockage vidéo surveillance ».

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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