Alors qu’Erling Haaland est déterminé à quitter le Borussia Dortmund lors du prochain mercato estival, les exigences financières du phénomène norvégien et de son entourage pourraient faire les affaires du PSG.
Le feuilleton Haaland s’annonce plus mouvementé que la saga Mbappé. Car si l’avenir du champion du monde tricolore, en fin de contrat en juin prochain, se joue entre Paris et Madrid, où le Real en a fait la priorité absolue de son recrutement estival, Erling Haaland fait rêver de très nombreux courtisans. A en croire L’Equipe, quatre clubs peuvent légitimement espérer attirer le phénomène norvégien : Manchester United, le FC Barcelone, le Real Madrid et le PSG. Mais selon la presse anglaise, Manchester City et Chelsea seraient également sur les rangs.
Vu d’Espagne, cela ne fait guère de doutes, le natif de Leeds a d’ores et déjà tranché et souhaite évoluer en Liga. C’est tout du moins ce qu’il aurait assuré à un supporter croisé lors de ses récentes vacances à Marbella. Et si le Real Madrid avait initialement sa préférence, la probable arrivée de Kylian Mbappé chez les Merengue le pousserait vers le Barça. Non seulement parce qu’à l’instar du Bondynois, le Norvégien ne souhaite pas partager le premier rôle mais également, selon le journaliste d’ABC Tomas Gonzalez, parce que le club madrilène, s’il rêve effectivement d’un trident Vinicius-Mbappé-Haaland, est concentré sur le Français et souhaite attendre 2023 pour envisager le recrutement de l’attaquant du Borussia Dortmund. Et ce alors que ce dernier est bel et bien déterminé à quitter la Ruhr dès l’été prochain.
Une opération à 300 M€ (minimum)
Le FC Barcelone apparaît dès lors comme le mieux placé pour accueillir Erling Haaland et Joan Laporta a d’ailleurs reconnu à demi-mots que les Blaugrana travaillaient à son arrivée. « La prochaine saison est également en cours de planification, bien sûr. Le secrétariat technique ne cesse de s’efforcer de constituer une grande équipe. Tout est possible si c’est bien fait. Et c’est bien fait, je suis sûr que ça marchera très bien », a récemment confié le président barcelonais. Les dirigeants catalans vont néanmoins devoir faire des miracles. La faute à l’état des finances du Barça qui a conduit au départ de Lionel Messi l’été dernier et empêche pour l’heure l’inscription de Ferran Torres, recruté ces dernières semaines. Car si 75 millions d’euros devraient suffire pour s’entendre avec le Borussia Dortmund, conséquence d’un accord entre les dirigeants des Marsupiaux et de l’ancien joueur de Salzbourg, l’addition risque au final d’être salée.
Au total, l’opération s’élèverait en effet à quelque 300 millions d’euros selon L’Equipe avec donc 75 millions d’indemnité de transfert, 20 millions de commissions pour Mino Raiola et le père de l’attaquant, et un salaire compris entre 30 et 35 millions d’euros sur six ans. Des chiffres inférieurs à ceux imaginés en Espagne où l’on considère qu’il faudra verser quelque 50 millions d’euros en primes à la signature et un salaire brut autour de 40 millions d’euros. Des sommes qui paraissent incompatibles avec les problèmes financiers du Barça mais qui ne devraient pas effrayer le PSG, prêt à offrir 50 millions d’euros de salaire à Kylian Mbappé pour le persuader de poursuivre l’aventure à Paris. Le plus dur sera sans doute de le convaincre d’évoluer en Ligue 1…