Pauline Schmitt 
Plus d’un mois après l’agression dont a été victime Kheira Hamraoui, la milieu de terrain parisienne a fait son retour à l’entraînement ce mardi. De même qu’Aminata Diallo, qui avait été mise en garde à vue au début de l’enquête.
C’était jour de retrouvailles ce mardi pour Kheira Hamraoui et Aminata Diallo. Un peu plus d’un mois après l’agression à la barre de fer dont a été victime la première nommée et pour laquelle la seconde a été mise en garde à vue par les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles, les deux coéquipières ont en effet fait leur grand retour à l’entraînement. Un soulagement pour les deux jeunes femmes.
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Ce retour à la normale est également forcément bien vu par Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur parisien. L’ancien coach dijonnais n’a jamais cherché à minimiser les conséquences de cet épisode sur la vie du vestiaire parisien. « L’événement, on le connaît tous et il a bien sûr impacté tout le monde, sur le plan physique ou mental », a-t-il encore répété ce week-end après la victoire décrochée face à Issy (3-0).
Le staff tricolore va d’ailleurs devoir se montrer très attentif au ressenti des joueuses parisiennes. Plusieurs d’entre elles seraient en effet remontées contre Kheira Hamraoui, coupable à leurs yeux d’avoir volontairement mis les enquêteurs sur la piste d’Aminata Diallo. Les deux joueuses ont de leur côté récemment assuré à Ulrich Ramé, le directeur sportif, qu’elles étaient prêtes à jouer ensemble mais la nouvelle charge de Kheira Hamraoui, qui reproche au garde du corps de sa coéquipière de l’avoir menacée, a inévitablement remis de l’huile sur le feu.
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