Mbappé, encore et toujours

Le PSG a pris le meilleur sur Saint-Etienne ce samedi soir au Parc des Princes (3-1). S’en remettant une nouvelle fois au génie de Mbappé.

La MNM était bien de sortie ce samedi soir au Parc des Princes pour l’affiche de la 26e journée de Ligue 1 entre le PSG et l’ASSE. Pourtant du trio Mbappé-Neymar-Messi, le public parisien une fois de plus n’a eu d’yeux que pour le premier nommé, au four et au moulin pour dessiner la victoire des siens face à des Stéphanois qui ont eu le mérite de tirer les premiers.

Forts d’une entame probante dans la capitale, les Verts en effet ont eu tôt fait de trouver la faille, dès le terme du premier quart d’heure, par Bouanga (1-0, 16e). « On a fait une grosse première mi-temps, notait Kolodziejczak à l’issue de la partie, sur l’antenne de Canal+. On n’a pas à rougir ce soir, on a fait un bon match même si on a manqué d’efficacité. On ne s’est pas caché, on a montré nos valeurs, cet état d’esprit est important pour la suite. »

L’égal de Zlatan

Certes pugnace et appliqué, autant que faire se peut, Saint-Etienne a fini par baisser pavillon sous les coups de boutoir et accélérations virevoltantes du fer de lance de l’équipe de France. Avant la pause, Mbappé a d’abord remis les pendules à l’heure (1-1, 42e). Puis dès le retour des vestiaires, chipant une bonne passe de Messi à destination de Di Maria, c’est encore lui qui a donné l’avantage à Paris (2-1, 47e) – son 156e but sous le maillot frappé de la Tour Eiffel, soit autant qu’un certain Zlatan Ibrahimovic (seul Edinson Cavani en affichant davantage, avec 200 réalisations parisiennes à son actif).

« On a eu une première période pas facile, et on a rectifié le tir en seconde, résumait à chaud Kimpembe. La qualité ne suffit pas, on le sait ; il faut être présent dans tous les matches, être constants, on l’a vu contre Nantes: le moindre relâchement se paie cash. » Le relâchement, Mbappé, lui, il ne connaît pas… Double buteur, le maestro s’est encore fendu d’une merveille d’extérieur dans la foulée pour permettre à Danilo de faire le break de la tête (3-1, 52e). La réaction sérieuse et attendue, in fine, à la déroute de la Beaujoire. Et la confirmation que ce PSG a cruellement besoin de son étoile de Bondy pour briller.

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