Pauline Schmitt 
Les propos dernièrement tenus par Grégory Schneider sur l’antenne de la chaîne L’Equipe quant à un OM corrupteur n’ont pas manqué de faire réagir. Pierre Ménès compris.
Tout est parti de l’arrivée d’Alexis Sanchez à l’OM, présenté au Chili notamment comme « le plus grand club de France ». Une affirmation soumise à débat sur le plateau de L’Equipe du Soir cette semaine, avec pour réaction les mots acides de Grégory Schneider, alors autour de la table pour accuser le club phocéen d’avoir par le passé « empoisonné des adversaires, corrompu des arbitres, et acheté une Ligue des champions. »
S’appuyant sur les révélations d’un Jean-Jacques Eydelie qui dans un livre a mis en cause allègrement l’OM de Tapie, à une époque où selon lui l’ensemble du football était corrompu et gangréné par le dopage, jusqu’en équipe de France, pas épargnée comme un certain Zinedine Zidane par l’ancien milieu de terrain du FC Nantes, Grégory Schneider a ainsi relancé la sempiternelle guéguerre entre supporters marseillais et parisiens, ces derniers pour la plupart considérant illégitime la conquête olympienne de 1993. Quand les premiers font allusion au fameux PSG-Bordeaux qui en 1999 a facilité le sacre des Girondins.
Las de cette polémique sans fin, Pierre Ménès a ainsi réagi sur son compte Twitter: « A quoi ça sert de remuer la merde 30 ans après. La corruption à Valenciennes est avérée. Le reste non. Après ce n’est que du bavardage stérile et haineux ».
A quoi ça sert de remuer la merde 30 ans après. La corruption à Valenciennes est avérée. Le reste non. Après ce n’est que du bavardage stérile et haineux
— Pierre Ménès (@PierreMenes)