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Des pleurs dans le vestiaire du PSG 

Des pleurs dans le vestiaire du PSG 

Les conséquences de l’agression de Kheira Hamraoui ont été douloureuses pour le PSG, notamment au moment de préparer le choc face à l’Olympique Lyonnais.

La saison de D1 Arkema s’est peut-être jouée dans les rues de Chatou dans la soirée du 4 novembre. L’agression à la barre de fer dont a été victime Kheira Hamraoui alors qu’elle s’apprêtait à regagner son domicile après une soirée organisée par le PSG risque en effet de peser lourd dans l’issue finale. Quelques jours plus tard et tandis qu’Aminata Diallo, la coéquipière de la milieu de terrain tricolore, sortait tout juste de garde à vue, les championnes de France s’effondraient en effet dans le choc face à l’Olympique Lyonnais.

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Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur parisien, n’a d’ailleurs toujours pas digéré la décision de la Fédération de maintenir la rencontre malgré les circonstances. « Dix adversaires sur onze n’ont pas trouvé la faille contre notre équipe. Une fois on a pris des buts à Lyon, mais c’est de la faute des instances. On connait l’histoire de ce match qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Des gens doivent se poser les bonnes questions », a-t-il confié au micro du Late Football Club.

Quand il y a une dizaine de joueuses qui n’ont pas dormi…

Et l’ancien entraîneur niçois de détailler les conséquences de cette séquence sur le groupe parisien. « Il y a trois-quatre jours qui ont été terribles avant Lyon. Quand une de vos joueuses se fait frapper, quand il y en a une autre qui est en garde à vue. Quand il y a une dizaine de joueuses qui n’ont pas dormi pendant-trois-quatre nuits parce tout était supposition. On faisait la une des journaux, mais pas dans le domaine sportif, au niveau des faits divers. Quand une heure avant le match de Lyon il y des filles qui pleurent dans le vestiaire. Là, c’était très compliqué », a-t-il poursuivi.

Désormais, Kheira Hamraoui et Aminata Diallo ont retrouvé le groupe mais devront attendre la reprise en janvier pour espérer retrouver la compétition. « On les a réintégrées cette semaine dans le collectif. Après il y a la trêve. On fera le point. Pour l’instant elles sont sous contrat. Il y aura la justice des choix, comme avant », a-t-il conclu.

Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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