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PSG, une concurrence qui tourne mal

PSG, une concurrence qui tourne mal

Avec seulement deux petits matches au compteur depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Gianluigi Donnarumma vivrait assez mal ses premiers mois dans la capitale. Notamment parce que le vestiaire a plutôt tendance à se ranger derrière Keylor Navas.

Heureusement qu’il y a Achraf Hakimi… Car sinon, le recrutement cinq étoiles du Paris Saint-Germain (on ne compte pas Nuno Mendes, arrivé tardivement) fait pâle figure depuis le début de la saison. Georginio Wijnaldum est transparent sur le terrain, Sergio Ramos a pris une résidence permanente à l’infirmerie, et même Lionel Messi l’a rejoint. Quant à Gianluigi Donnarumma, il ne serait pas content de son temps de jeu, limité à deux petits matches jusqu’à présent.

Concernant les gardiens, le malaise était prévisible. Il était évident que la cohabitation entre deux joueurs du calibre de Donnarumma et Keylor Navas allait faire au moins un mécontent, si ce n’est deux. Pour le moment, c’est l’Italien qui joue le moins (Navas a joué sept rencontres), ce qui répond à une certaine logique: il a repris tardivement après l’Euro 2020, et son concurrent était le titulaire en place. Mais il vivrait assez mal sa situation, selon la presse italienne, qui le trouve nettement moins souriant qu’à l’accoutumée.

Donnarumma dans le viseur de la Juve

Le problème principal est que la concurrence est quelque peu faussée. Selon le Corriere della Sera, Navas est très apprécié par l’importante et influente communauté sud-américaine du PSG. « Di Maria, Paredes, Marquinhos, Neymar et son ami Messi font bloc avec le Costaricien de 34 ans, même s’ils n’ont rien contre les autres, et surtout pas contre Donnarumma », écrit le quotidien italien, qui évoque même « un pacte de fer » dont l’ancien Milanais serait la victime collatérale.

Résultat, il n’aura donc fallu qu’un mois et demi de compétition pour que fleurissent les premières rumeurs de retour en Serie A pour Donnarumma. On peut y voir l’influence de son agent, l’hyperactif Mino Raiola, toujours à l’affût. Ou aussi la conséquence du début de saison raté de la Juventus, qui aurait bien besoin de renfort dès cet hiver… 

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Pauline Schmitt

Written by Pauline Schmitt

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