Pauline Schmitt 
Très critique à l’égard du PSG depuis plusieurs semaines, Jérôme Rothen a été pris à partie par un joueur « important » du club de la capitale.
Jérôme Rothen a mal à son PSG. Et ne le cache pas. Au micro de RMC, l’ancien milieu de terrain parisien multiplie les critiques contre les joueurs Rouge et Bleu depuis le début de l’hiver. Des critiques de plus en plus mal vécues par les intéressés selon le finaliste de la Ligue des champions en 2004. « Un joueur du PSG m’a attaqué », a ainsi révélé Jérôme Rothen au micro de Rothen s’enflamme, expliquant avoir eu un « vif échange » avec un « joueur important et sous contrat ».
« Je dis les choses comme elles sont depuis quelques jours parce que ça ne va pas. Le match de Lorient, ce n’est pas possible. Les erreurs de certains joueurs sont répétées, a-t-il développé. Quand tu mets en cause le professionnalisme de certains et que certains se permettent de reprendre ces phrases parce que tu fais la Une dans les journaux internationaux et dans leur pays, ils reprennent la Une et ils t’envoient un petit message. Et puis ils rigolent. Ça les fait rire, ça part de là. »
Avant il n’y avait quasiment rien
« Derrière il y a un échange. Je ne me débine pas. Je lui explique les choses comme elles sont. Je lui dis : ‘Oui il y a un manque d’investissement.’ Quand tu es un joueur qui est là depuis X années, et que tu te permets de me dire que tu es professionnel à 100%, que tu respectes l’histoire du club…. Imaginez la mentalité de ces mecs-là, a-t-il poursuivi. Eux, ce sont les garants de l’histoire du club et il me dit : ‘C’est nous qui avons marqué l’histoire de ce club, parce qu’avant il n’y avait quasiment rien.’ Mais comment tu peux me parler comme ça, à moi qui ai grandi en région parisienne ? A l’âge de quatre ans, j’allais au stade ! Ce n’était pas les Qataris, ce n’était pas Canal+, c’était Borelli (l’ancien président). »
Jérôme Rothen appelle de ses voeux un grand ménage à tous les étages, notamment au sein de l’effectif des champions de France. « Ces joueurs-là doivent dégager », a-t-il renchéri, estimant le mal trop « profond » pour ne pas entamer une révolution.