Pauline Schmitt 
Benjamin Bonzi s’est incliné en finale du tournoi de Marseille ce dimanche. Avec quelques regrets à la clef mais aussi de belles ambitions renouvelées. Sudiste, l’intéressé n’a pas oublié le Classique entre l’OM et le PSG pour autant.
Quel sentiment vous laisse cette finale perdue à Marseille ?
Ça se joue à pas grand-chose, j’ai eu des occasions mais quand il sert comme ça, c’est compliqué de retourner. Dans le deuxième set, sur chaque deuxième, je voyais que je pouvais prendre l’avantage ; mais c’est surtout le premier set qui me laisse des regrets, avec ce break concédé deux fois. J’ai eu du mal à me mettre dedans, et lui il attendait, il essayait de me faire aller où il voulait… C’est dommage de ne pas avoir mieux négocié cette entame de match, ça ne tourne pas pour moi au final mais ça ne se joue vraiment pas à grand-chose.
Le match a failli tourner dans cette deuxième manche…
Dans ce deuxième set, j’y arrive plus souvent dans l’échange, c’est vrai, je me sens plus fort dans les duels du fond du court, j’arrive à finir plus souvent au filet. Lui, il a continué à jouer dans sa filière, j’avais plus de temps pour le bouger mais dès qu’il a été sous pression, il a su mettre ses occasions.
Cette semaine vous a-t-elle offert des certitudes dans votre jeu ?
Disons que ça a conforté celles que j’ai déjà. Je vois qu’il y a match, notamment contre les meilleurs, quand tout tourne bien comme prévu. Aujourd’hui, c’est une défaite, accrochée, mais ça me conforte dans mes certitudes, c’est sûr.
Par rapport à votre défaite en finale du tournoi de Pune cette année, avez-vous noté une évolution ?
Pas dans le résultat malheureusement. J’ai fait des fautes dans le premier set, ce n’était pas par manque d’engagement ou parce que j’étais crispé, j’ai eu du mal à m’adapter à ses balles et à son service notamment. En revanche, je suis monté dans l’énergie, c’est positif, et ça reste une bonne expérience.
« J’ai beaucoup appris l’an dernier »
Quels sont les premiers enseignements de cette année 2023 par rapport à la saison précédente ?
Je me sens beaucoup mieux, et c’est ma deuxième finale sur le circuit ATP, la deuxième de l’année… J’ai beaucoup appris l’année dernière, ça a été une année pleine, et je sais sur quoi on doit continuer à bosser désormais. Tout se met en place progressivement, ça va de mieux en mieux, et la victoire finale est plus que jamais un objectif.
Sur quels aspects de votre tennis concentrez-vous votre travail désormais ?
On essaie de travailler sur le service, et je me dois d’être plus percutant dans l’échange, de toujours garder de l’intensité dans l’échange. Là, même quand je sens que je suis le meilleur dans l’échange, je sais que j’ai encore des progrès à faire, et je ne me fixe pas de limites. On va voir comment ça évolue au fil de la saison.
La place de numéro 1 français n’est pas loin. Est-ce un objectif ?
Ce n’est pas vraiment un objectif, non… Si tous les Français font des résultats en tournoi, moi ça me va. Le but est de continuer à progresser et de donner le maximum à chaque tournoi, voilà tout. Le reste viendra.
« Je serai au stade ce soir, on va essayer de mieux finir cette journée ! Je suis un grand fan de