Pauline Schmitt 
Depuis sa boulette qui a amené le premier but de Karim Benzema lors de Real-PSG, Gianluigi Donnarumma « n’est pas le même homme », selon Didier Roustan.
Depuis plusieurs semaines, Gianluigi Donnarumma est méconnaissable. Fébrile, comme ce fut encore le cas contre l’OM dimanche soir au Parc des Princes, le gardien du PSG ne s’est pas encore remis de sa boulette au Santiago Bernabéu. Force est de constater que les traces laissées par sa relance manquée devant Karim Benzema, qui en a profité pour relancer le huitième de finale retour de la Ligue des champions face au Real Madrid, sont encore bien vivaces.
Pour Didier Roustan, c’est cette erreur en terres madrilènes – même s’il y avait sans doute faute de Benzema sur le portier italien – qui est à l’origine de la descente aux enfers de l’ancien Milanais, et non sa concurrence avec Keylor Navas.
« Il a été fragilisé »
« Le problème, c’est que lorsqu’il y a deux gardiens un peu d’égale valeur en concurrence et qu’il y en a un qui fait une boulette, c’est directement à cause de la concurrence. C’est curieux. Quand un gardien fait une boulette et qu’il est archi-titulaire, alors qu’est-ce que tu vas chercher comme excuse ? Parce là qu’il n’y a pas la concurrence… », a ainsi lâché le consultant sur la chaîne L’Equipe.
« Les gardiens font des boulettes. Et à partir du moment où Donnarumma a fait la boulette contre Benzema il a été fragilisé, on l’a d’ailleurs vu avec l’équipe d’Italie et tu le vois encore là. Ce n’est pas le même homme. »